Virage à 180 degrés à la tête de l’Etat algérien face à l’épidémie du COVID-19. Ce jeudi 5 novembre, lors d’une réunion d’évaluation de l’état d’évolution de la situation épidémiologique et des derniers développements de la situation sanitaire, liée à la propagation de l’épidémie du Covid-19, présidée par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, il a été relevé une « évolution préoccupante de la situation épidémiologique, marquée essentiellement par une recrudescence du nombre de cas quotidiens de contamination, une augmentation du taux d’incidence dans certaines wilayas et une forte accélération de la circulation virale traduite par un taux élevé de positivité des prélèvements ».
Ce rebond de la pandémie trouve son explication dans le « relâchement manifeste de la vigilance des citoyens, l’abandon des réflexes de prudence et le non-respect des gestes barrières, en particulier le port obligatoire du masque, le respect de la distanciation physique et l’hygiène des mains », souligne un communiqué des services du Premier-ministère ce jeudi 5 novembre.
Après avoir longtemps sous-estimé la menace sanitaire de l’épidémie du COVID-19 en faisant croire aux Algériens et Algériennes que la situation sanitaire était sous contrôle, l’Etat algérien se réveille de sa torpeur et découvre l’ampleur de la réalité amère. Pendant de longues semaines, le pouvoir algérien a fait croire au monde entier que l’Algérie était l’un des pays les moins touché par la pandémie du COVID-19 en communiquant des faux bilans sanitaires fondés sur des chiffres quotidiennement tirés vers le bas.
Cette politique du mensonge est un véritable suicide et aujourd’hui l’Algérie fait face à une véritable bombe sanitaire. Le gouvernement algérien a changé de discours et reconnaît ainsi que l’épidémie est une dangereuse menace pour le pays. Le gouvernement algérien pointe même du doigt les raisons de cette flambée des nouvelles contaminations au COVID-19. « Les regroupements de toutes natures et la non observance des protocoles sanitaires dans différents lieux, en particulier les moyens de transport, les commerces et les espaces publics ont été les principaux facteurs qui ont provoqué la résurgence de cas de clusters et favorisé la propagation rapide du virus », relève ainsi le communiqué du Premier-ministère.
Face à l’actuelle situation épidémiologique, le gouvernement algérien a promis « la mise en place immédiate d’un plan d’action d’urgence, avec des mesures précises et échelonnées dans le temps et ce, pour contenir la propagation de l’épidémie et réunir toutes les conditions humaines et logistiques pour assurer la meilleure prise en charge des malades ». Pour l’heure, ces annonces demeurent de simples promesses et rien de concret n’a été réellement appliqué sur le terrain.
Virage ou pas, au moins notre président prenait les décisions et les mesures nécessaires. Pour l’heure, on reste en stand by. A se demander s’ils vont réagir un jour.
Doit-on changer le peuple ou les dirigeants ?
C’est ça, il prenait tellement les bonnes mesures qu’il a lui-même attrapé le virus. Quelle blague !
Pour info un virage à 180 degrés c’est une ligne droite et à 360 degrés on n’a pas bougé
Donc s’ils ont fait ce virage cela veut dire que n’a changé