Comme il a été révélé par Algérie Part depuis fin octobre 2022, le géant français de l’énergie, Total, a été définitivement écarté et exclu d’un grand projet pétrochimique en Algérie alors qu’il était depuis 2018-2019 l’initiateur de ce projet stratégique pour l’Algérie et la France car il devait permettre de produire et d’exporter une importante matière plastique jugée essentielle pour de nombreuses filières industrielles.
Il s’agit du fameux projet « STEP » pour la Réalisation et l’Exploitation du complexe de déshydrogénation du propane et production du polypropylène (PDH – PP) prévu dans la Zone Industrielle d’Arzew pour un investissement minimal de 1,4 milliard de dollars et pouvant aller aujourd’hui jusqu’à prés de 2 milliards de dollars USD. Ce projet devait démarrer en 2019 et il aurait pu créer des millions d’emplois directs et indirects car il ambitionnait de lancer une nouvelle filière industrielle, celle de la production de 550 000 tonnes par an de polypropylène devant permettre ainsi l’Algérie de devenir un exportateur de cette matière première pour la plasturgie. Le projet a été saboté pendant plus de 3 ans et l’Algérie va rater ainsi une importante opportunité industrielle en profitant du savoir-faire et expérience précieuse dans ce domaine du géant TOTAL.
Le sabotage de ce projet algéro-français s’explique par les opérations financières opaques de la direction générale de Sonatrach et sa volonté manifeste d’imposer des pratiques occultes pouvant favoriser la corruption et le versement de pots-de-vin. Ce dossier démontre enfin que le régime Tebboune n’est pas du tout sincère avec la France dans ses promesses de développer des relations amicales et des partenariats pour les deux pays. Le double-jeu de Tebboune avec la France devient ainsi clair, net et précis. Nos révélations les plus détaillées dans cette vidéo explicative.
