Abdelaziz Rahabi, l’ancien porte-parole du Ministère des Affaires étrangères, avant de devenir le chef de cabinet du ministre Lakhdar Brahimi entre 1991 et 1993, l’ancien ministre de la Culture et de la Communication et porte-parole du gouvernement du gouvernement algérien de 1998 à 1999, a refusé une offre alléchante qui lui a été proposée par Abdelmadjid Tebboune et ses conseillers : le poste de premier-ministre du futur gouvernement sur lequel travaille en ce moment le Palais Présidentiel d’El-Mouradia, a appris Algérie Part au cours de ses investigations.
Abdelmadjd Tebboune a envoyé une délégation dirigée par son ami et conseiller Boualem Bouguetaia à la rencontre d’Abdelaziz Rahabi. Cette délégation a remis une lettre personnelle de Tebboune à celui qui était membre de la Société algérienne des relations internationales de 2001 jusqu’à 2014. Selon nos sources, Tebboune voulait sonder les intentions de Rahabi pour savoir s’il était disposé à accepter une mission au plus haut sommet de l’Etat. Nos sources sont unanimes : Tebboune a pensé à Rahabi comme Premier-ministre afin de diriger un nouveau gouvernement qui doit remplacer celui qui est actuellement au pouvoir sous la coupe d’Abdelaziz Djerad.
Mais Abdelaziz Rahabi a refusé cette offre prétextant des « soucis de santé » et son souhait de rester « à l’écart de la vie politique ». Rahabi s’est dit prêt à contribuer au débat politique dans le pays et à soutenir les réformes de l’Etat, mais il ne sent nullement capable d’adhérer à une équipe dirigeante qui doit gérer ou gouverner le pays, certifient enfin nos sources.
