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dimanche, mai 19, 2024

Exclusif. Dangereux et inquiétant incident au niveau du champ gazier d’Alrar situé tout près de la frontière libyenne

Encore un autre scandale que la direction générale de Sonatrach a étouffé dans la plus grande discrétion pour ne pas éveiller les soupçons sur sa très mauvaise gestion qui ne cesse de provoquer des dysfonctionnements majeurs menaçant la stabilité du « poumon économique du pays ». Après la catastrophe des fuites de pétrole dans la wilaya d’El-Oued, les pannes des complexes GNL de Skikda et Arzew, le 7 septembre dernier, une forte explosion a endommagé une importante partie des installations de production du champ gazier algérien à Alrar situé tout près de la frontière avec la Libye.

Comme le montrent les images obtenus en exclusivité par Algérie Part au cours de ses investigations, une forte explosion a été à l’origine d’un dangereux incident qui a causé d’énormes pertes aux outils de production du champ gazier d’Alrar, un gisement stratégique pour Sonatrach situé dans la wilaya d’Illizi. Selon plusieurs sources oculaires consultées par Algérie Part, les dégâts de cet incident sont considérables et toute la production ce champ gazier tourne à l’arrêt. Des maladresses dans l’entretien et la maintenance des outils de production de ce champ gazier, révèlent nos sources d’après lesquelles la direction générale de Sonatrach a étouffé cette affaire pour ne pas s’attirer les foudres des autorités suprêmes du pays.

Et pour cause, les préjudices financiers sont importants car le champ gazier a bénéficié d’importants investissements entrant dans le cadre du renforcement de sa production. En juillet 2018, la production de ce champ est passée de 16 millions de mètres cubes par jour à 24,7 après avoir réalisé des travaux d’extension du champ. Des travaux qui ont coûté la bagatelle de 545 millions de dollars à la Sonatrach et la réalisation de ces travaux avait été confiée  aux sociétés Petrofac et Bonatti, une société d’ingénierie Italienne qui intervient dans des projets internationaux du secteur de l’oil & gas.

La Sonatrach avait équipé ce champ gazier d’une importante de séparation et de boosting, à savoir une unité de compression de gaz lors de son dépletion au niveau du gisement gaz d’Alrar. Il faut savoir enfin que ce champ gazier est située à 120 km Nord d’In-Amenas, tout près de la frontière libyenne. Avec cette unité inaugurée en juillet 2018, la Sonatrach pouvait séparer le gaz et de récupérer le condensat vers la station de traitement au niveau de la direction régionale de Stah dans la région d’In Aménas. Cet incident passé sous silence par Sonatrach a, malheureusement, saboté ce processus de production causant ainsi des pertes considérables. Algérie Part poursuit ses investigations sur ce dossier et publiera bientôt de nouvelles révélations dans ses prochaines publications.

 

 

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