nous avons confirmé au cours de nos investigations que la Présidence algérienne a entamé un impressionnant forcing pour étouffer le scandale entourant l’affaire des écoutes téléphoniques ordonnées par le PDG de Mobilis, Boukhazani Chawki, à l’encontre de plusieurs dirigeants importants de l’Institution militaire dont des membres de l’Etat-Major de l’Armée Nationale et Populaire (ANP).
Après avoir été interpellé par des enquêteurs de la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA), à savoir les services de la sécurité militaire, le PDG de Mobilis a été placé fin mars dernier sous contrôle judiciaire par le tribunal militaire de Blida qui a ouvert une enquête approfondie sur des écoutes téléphoniques illicites et secrètes orchestrées au profit d’une tierce partie au sein de la Présidence de la République.
Il s’agit de dispositifs de mises sur écoute de plusieurs généraux et officiers supérieurs de l’Armée algérienne. Un scandale sans précédent que la Présidence algérienne vient d’enterrer puisque les magistrats militaires en charge de ce dossier ont été tancés et menacés directement par le Conseiller le plus puissant du Palais Présidentiel d’El-Mouradia, à savoir le fameux Boualem Boualem, a-t-on pu confirmer au cours de nos investigations. Quant aux enquêteurs de la DCSA qui ont fait éclater ce scandale, ils ont été sévèrement punis et violemment mis à l’écart. Nous avons pu confirmer au cours de nos investigations qu’un commandant et un lieutenant-colonel de la DCSA ont été durement sanctionnés pour avoir lancé une enquête sur ces supposées écoutes téléphoniques mises en place par le PDG de Mobilis.
Un officier a été définitivement radié de l’Armée et un deuxième a été muté vers l’extrême-sud du pays. Cette affaire fait couler beaucoup d’encre au sein du sérail algérien et elle risque de générer de fortes tensions entre l’Institution militaire et la Présidence algérienne dans les semaines ou mois à venir. Suivez dans cette vidéo toutes nos révélations détaillées.
