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dimanche, mai 19, 2024

Droits de l’Homme et libertés publiques : nouveau rapport accablant contre le régime algérien remis à l’ONU

Un nouveau rapport accablant vient d’être remis par une ONG basée à Paris aux services du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme concernant les dérives autoritaires très inquiétantes du régime algérien. Ce rapport a été confectionné par l’ONG Riposte Internationale dirigée actuellement par l’ancien journaliste algérien Ait Ali Djoudi. 

« Les autorités algériennes ont usé de l’arsenal de dispositions pénales liberticides, avec un
véritable État de policier par l’emprisonnement de tout opposant, les condamnants pour atteinte à l’intégrité du territoire national, à dix ans d’emprisonnement et de 3 000 à 70 000 dinars d’amende (Code pénal, article 79) ; de l’atteinte au moral de
l’armée, délit réprimé de cinq à dix ans d’emprisonnement (Code pénal, article 75) ;
de l’outrage à agent de la force publique et envers l’ANP, délit puni de deux mois à deux
ans d’emprisonnement et de 1 000 à 500 000 dinars (Code pénal, articles 144 et 146) ; de
l’atteinte à l’intérêt national, délit puni d’un emprisonnement de six mois à trois ans et
d’une amende de 3 600 à 36 000 dinars », explique d’emblée le rapport de Riposte Internationale dans son rapport qu’elle vient de remettre aux services du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.

La même ONG très impliquée dans l’organisation des marches du Hirak à Paris a énuméré ainsi de nombreuses violations des droits de l’homme et des libertés publiques consacrées par les engagements internationaux signés par l’Algérie.

Instrumentalisation de la justice, de la police, de la gendarmerie et des
services de renseignements pour monter des dossiers à charge contre
les opposants, arrestations de militants et d’animateurs du mouvement ainsi que
des journalistes non soumis aux ordres du pouvoir militaire, jugements expéditifs et sans aucun respect des procédures ni des droits des accusés,  monopole médiatique et le verrouillage de toute voix discordante, etc., l’ONG Riposte internationale a classé toutes les pratiques liberticides du régime algérien en les appuyant par des faits documentés et vérifiables.

« L’illusion démocratique pratiquée par le régime ne trompe personne, les citoyens Algériens
ont pris leurs responsabilités à charge à la communauté de leurs emboîter le pas », conclut enfin l’ONG Riposte internationale estimant que « la situation inédite (crise sanitaire, économique et sociale) dans laquelle est plongée du le peuple algérien nous amène à rester vigilants sur les risques majeurs qu’encourent le pays et ses voisins ».

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