Algérie Part a obtenu au cours de ses investigations des documents exclusifs qui dévoilent l’ampleur du business que développait depuis plusieurs années en France notamment à Paris l’actuel patron de la Police algérienne, Farid Zineddine Bencheikh. Ce 21 janvier 2023, Abdou Semmar, le directeur de publication d’Algérie Part, a fait éclater ce scandale qui ne manquera pas de faire couler beaucoup d’encre dans une émission diffusée sur les plateformes Youtube et Facebook d’Algérie Part en dévoilant tous les documents administratifs et statuts d’une entreprise française qui retracent les activités économiques du patron de la Police algérienne en France.
Des activités totalement illégales du point de vue de la législation algérienne et qui reflètent des manœuvres d’enrichissement illicite inédit dans l’histoire du pays. Et pour cause, il s’avère que monsieur Farid Zineddine Bencheikh a caché aux autorités algériennes ses activités secrètes menées dans le business en France. En effet, Bencheikh Farid Zineddine était promu chef de Sûreté de wilaya de Béchar en 2007. En septembre 2011, il avait été nommé comme chef de sûreté de wilaya de Jijel. Et en 2015, il était l’inspecteur régional de police de toute la région Sud-est du pays. Fin juillet 2020, Farid Zinedine Bencheikh a été promu avec huit autres cadres de la DGSN promus au grade de « .contrôleurs généraux ». Le dernier poste qui a été occupé par Farid Zinedine Bencheikh est Inspecteur régional de police de la région Centre avant d’accéder à la direction de la DGSN en mars 2021. L’homme a donc fait croire aux autorités algériennes qu’il était un enfant de la DGSN et un serviteur qui lui est totalement dévoué.
Un pur mensonge car Farid Zinedine Bencheikh a acquis secrètement, et dans des circonstances encore indéterminées, un hôtel bar-restaurant à Paris appelé l’Etoile dont la date de création remonte à 2012. Il s’agit d’un établissement situé au 45 Rue Victor Hugo, 92240 Malakoff. Les documents obtenus par Algérie Part démontrent que Farid Zinedine Bencheikh a acheté cet hôtel bar-restaurant à Paris en compagnie de son frère Adel Bencheikh alors que ce dernier ne disposait d’aucun titre de séjour régulier en France. L’actuel patron de la Police algérienne avait créé une entreprise à Paris en s’associant également avec un autre individu originaire de la région de Sidi Aich à Bejaïa. Les trois personnes vont développer et faire fructifier cet hôtel bar-restaurant en opérant une ruse administrative et réglementaire permettant d’effacer toute trace de l’existence de Farid Zinedine Bencheikh dans l’organigramme de la société exploitant l’établissement parisien.
Un stratagème a été ainsi mis en place par l’actuel patron de la Police algérienne pour lui permettre de toucher des bénéfices en euros, de jouir des droits de propriété de son business en restant très discret et pratiquement invisible dans les comptes sociaux et les carnets de gestion de l’établissement l’Etoile. Mais les investigations d’Algérie Part ont fini par débusquer ces manœuvres rusées pour révéler l’ensemble des gains ou revenus tirés par Farid Zineddine Bencheikh de ce business parisien soigneusement dissimulé aux autorités algériennes.
L’enquête d’Algérie Part ne fait que commencer et nous avons récupéré plusieurs documents qui retracent des opérations financières occultes établies par les associés de l’actuel patron de la Police algérienne. L’une de ses opérations a été accomplie au début du mois d’août 2022 et elle dévoile toute une réorganisation du business parisien du premier policier de toute l’Algérie. Abdou Semmar fera prochainement des révélations détaillées sur les bilans financiers, les flux de devises et le trafic ayant régi le business caché du premier responsable de la Police algérienne à Paris.
Pis encore, Farid Zineddine Bencheikh disposait lors du lancement de ses activités financières et économiques d’un statut très intriguant sur le territoire français. Lui qui était un simple policier ou fonctionnaire de la Police algérienne, dont le salaire lui était versé uniquement en dinars algériens, habitait en même temps à une adresse très chic au cœur de la capitale française. Farid Zineddine Bencheikh a pu obtenir des « papiers français » grâce à un domicile situé au niveau de la La place Boieldieu, une très chic place du quartier Vivienne dans le 2 arrondissement de Paris. Au moment de l’obtention de « ses documents français » entre 2015 et 2016, Farid Zineddine Bencheikh était censé travailler à Ouargla en sa qualité d’inspecteur régional de police de toute la région Sud-est du pays. Or, il s’avère que ce haut responsable de la Police algérienne pouvait à la fois travailler à Ouargla et résider dans le plus chic et luxueux arrondissement parisien. En réalité, Farid Zineddine Bencheikh menait une vie cachée en France en s’adonnant à des activités occultes et en entretenant un train de vie digne d’un prospère homme d’affaires. Algérie Part, fort de ses articles et de ses vidéos, va dévoiler tous les dessous de cette « deuxième vie française » de l’actuel patron de la Police algérienne.
Soulignons enfin que la loi algérienne interdit catégoriquement les activités françaises menées par Farid Zineddine Bencheikh. L’article 126 de l’ordonnance 03-11 sur la monnaie et le crédit interdit clairement la constitution de tout avoir, qu’il soit immobilier, mobilier, fiduciaire ou bancaire, à partir de fonds provenant d’Algérie. Farid Zineddine Bencheikh est un haut fonctionnaire de l’Etat algérien et, de surcroît, il est un haut responsable d’une très sensible institution sécuritaire, à savoir la Police Nationale. Ce n’est guère un opérateur économique qui pourrait être tenté par des investissements privés à l’étranger. La loi lui interdit fermement de développer le moindre business ou activité financière puisqu’il est censé se consacrer uniquement à sa fonction au sein de la Police Nationale pour servir exclusivement l’Etat algérien. Ses salaires perçus en Algérie ne pouvaient nullement justifier, en plus, l’origine des financements de ses activités économiques en France. La règlementation des changes algérienne est une réglementation de contrôle des plus strictes. Elle a pour objet de contrôler les mouvements de fonds entre l’Algérie et l’étranger dans le but de maintenir l’équilibre de la balance des paiements de l’Algérie. En effet, l’un des principes de base de la réglementation des changes algérienne est la non-convertibilité de la monnaie nationale. Ainsi, la sortie de capitaux de l’Algérie vers l’étranger est très limitée par la règlementation des changes. Elle est totalement interdite pour les fonctionnaires algériens qui cherchent à accumuler des patrimoines à l’étranger.
A ce titre, l’actuel patron de la Police algérienne encourt une peine de prison allant de deux (02) à sept (07) ans. Algérie Part publiera dans ses prochaines éditions des révélations encore plus détaillées sur les placements financiers et immobiliers cachés de Farid Zineddine Bencheikh en France. A suivre…