L’Algérie est sur le pied de guerre depuis le 10 novembre dernier. Les autorités algériennes se sont réveillées de leur torpeur pour lancer un nouveau plan d’urgence face à la progression très inquiétante et rapide de l’épidémie du coronavirus COVID-19. Un document exclusif obtenu au cours de nos investigations démontre que le ministère algérien de la Santé craint une forte saturation des hôpitaux en ce mois de novembre face à la recrudescence des cas positifs ou infectés par la COVID-19.
Ce document signé par le secrétaire général du ministère de la Santé le 11 novembre dernier indique qu’un nouveau plan d’action d’urgence a été déployé pour faire face à une nouvelle situation catastrophique provoquée par l’épidémie de la COVID-19. Dans ce nouveau plan, le ministère algérien de la Santé demande l’ouverture de nouvelles unités COVID-19 dans tous les hôpitaux du pays dés que le taux d’occupation des lits dédiés au COVID-19 atteint le seuil d’alerte de 65 %. Le ministère de la Santé a demandé également la consolidation des stocks permanents de moyens de protection, à savoir les masques, gants et blouses médicales, de diagnostic, de médicalement et d’oxygène médical. Un suivi quotidien au niveau de toutes les wilayas du pays doit être assuré, insiste le ministère de la Santé.
D’autre part, le ministère de la Santé a exigé l’augmentation des capacités en appareils RT-PCR et le renforcement du dépistage ciblé. Enfin, les autorités sanitaires ont pour obligation de renforcer les enquêtes épidémiologiques autour des cas confirmés par PCR ou probables par scanners thoraciques. Le ministère de la Santé a même demandé le suivi des cas confinés à domicile. Ce plan d’action paraît très ambitieux, mais sera-t-il concrètement appliqué ?
