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lundi, mai 6, 2024

Document exclusif. COVID-19 : des patients algériens hospitalisés à l’extérieur des… hôpitaux

Face à la saturation progressive des hôpitaux algériens à cause le forte propagation de l’épidémie de la COVID-19, les patients algériens seront hospitalisés à l’extérieur… des hôpitaux. Oui, dans un document exclusif datant du 10 novembre dernier et obtenu par Algérie Part au cours de ses investigations, le ministère de la Santé a demandé aux autorités sanitaires dans les diverses wilayas du pays à recourir à des structures extra-hospitalières pour hospitaliser et traiter des patients qui ne trouvent plus de lits dans les centres de soins classiques. 

Ces structures extra-hospitalières doivent être mobilisées par les Walis dans leurs régions respectives, explique le document en notre possession. Il s’agit d’une nouvelle mesure qui entre dans le cadre d’un élargissement de l’offre des soins face à la forte augmentation des cas infectés par la COVID-19 en Algérie. Cette mesure a déjà été pratiquée à titre expérimental dans certaines wilayas comme la wilaya de Béjaia où les autorités locales ont mobilisé  de nouvelles structures extra-muros pour désengorger un tant soit peu certains hôpitaux publics dont les capacités d’accueil sont saturées.

En juillet dernier, les autorités locales ont permis l’ouverture d’un centre d’isolement pour les malades atteints du coronavirus au niveau du Château de la Comtesse, situé dans la commune d’Aokas, l’auberge de jeunes de la ville de Kherrata a été mise à contribution. D’une capacité de 20 lits chacune, ces deux structures transformées provisoirement en centres de confinement de personnes infectées par la Covid-19, ont été dotées de moyens humains et matériels (personnel soignant, équipements médicaux, produits pharmaceutiques…) nécessaires. Ces deux structures ont été mobilisées pour faire face à l’explosion du nombre de cas de Covid-19 dans la région est de la wilaya de Béjaïa, dont l’épicentre de cette pandémie est localisé dans la daïra de Kherrata, limitrophe de la wilaya de Sétif.

Cette expérience sera donc rééditée dans toutes les wilayas du pays et chaque Wali devra trouver des structures adaptées pour recevoir des patients atteints de COVID-19 qui ne trouvent pas de lits au sein des hôpitaux publics pour y subir divers soins. Les cabinets privés, cliniques ou autres établissements privés seront également réquisitionnés pour hospitaliser des patients atteints des formes les plus sévères de la COVID-19. C’est dire enfin que le ministère algérien de la Santé sait pertinemment qu’il ne peut pas compter uniquement sur les hôpitaux et structures publiques d’ores et déjà saturés et dépassés par l’ampleur de l’épidémie.

 

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3 تعليقات

  1. Nous somme d’accord monsieur Abdelkader lorsqu’il s’agit d’une situation aussi grave que celle-ci on peut comprendre, car meme les pays très avancés se trouvent dépassés par le flux de malade.
    Mais le problème qui se pose en Algérie c’est depuis 30 ans personnes , aucun président ni gouvernement ne se sont pas inquiétés de la situation dans lesquelles se trouvent nos hopitaux meme de construire dans chaque wilayas un hopital aux normes internationales et çà parce que yous les hommes politiques, leur enfants leur famille leur amis vont se soigner à l’étranger et çà depuis l’époque de Boumedienne à cette époque ou les ministres et la mafia au pouvoir prennent leur congé en plein moi de Ramadan pour ne pas faire le careme.
    Donc du moment que cette mafia se soigne à l’étranger et bien pourquoi se faire des soucis pour penser à construire d’autre hopitaux ou de rénover les hopitaux que la france nous à laisser.
    Quand aux manque de lits et que rien n’est surprenant d’après vous et bien sachez que sans ce problème de pandémie et bien dans tous les hopitaux en Algérie que se soit dans le service ophtalmologie, gynécologie on de mande aux parents du malade de ramener un matelas pour que le malade puisse dormir car les lits sont occupés et bien un matelas parterre, et meme deux malade par lit j’ai vu çà à annaba, à l’hopital mustapha, à la clinique Naima et j’enpasse donc c’est pas nouveau. Rien n’a été fait depuis 1962 et donc on se trouve dans une situation catastrophique.
    Les pays étrangers ont les moyens seulement le nombre important de contaminés qui a causer problème pour eux mais ladifférence entre eux et nous c’est que en Algérie il y a un manque de personnel compétent, le matériel, les masques le simple citoyen l’achète , le dépistage n’existe pas à ce jour rien de tout çà, aucune aide pour les famille qui vivent dans une précarité, aucune aide, pour les petit commerce rien quand aux pays étranger moi j’ai de la famille en France et en Allemagne, ils ont des masques gratuits qu’ils trouvent dans leur boite aux lettre, des aides financières, les vaccins contre la grippe gratuit enAlgérie le manque de vaccin et chez le privé un vaccin pour 12.000 DA vous trouvez çà normal et aucun responsable ni le ministre de la santé ni le premier ministre n’ont oser prendre une décision contre chez charlatan et ces vaccin à 12.000 DA entre en Algérie dans le cabas ce qui dépontre que la mafia des container et le cabas agit toujours et quelle est bien protégée par les douanes.
    Il ne faut pas comparer un pays de bandits à des pays qui progressent chaques jours et font tous pour protéger leur citoyens