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dimanche, mai 19, 2024

COVID-19. Plus de 20 mille cas probables n’ont pas été encore dépistés dans les wilayas de l’ouest de l’Algérie

Si l’épidémie de la COVID-19 donne l’impression qu’elle est en léger recul sur le territoire algérien, c’est parce qu’il y a encore un nombre importants de cas probables qui n’ont pas été encore officiellement dépistés par des tests PCR pour déterminer s’ils sont officiellement infectés par la COVID-19. Preuve en est, plus de 20 mille cas probables ont été recensés jusqu’au 19 décembre dernier dans l’ensemble des wilayas de l’ouest algérien, nous apprend à ce propos le dernier rapport de l’Institut National de l’Institut Publique (INSP), un organisme scientifique officiel relevant du ministère de la Santé. 

Ainsi, si au 19 décembre, la région Ouest a notifié 17 793 cas cumulés de COVID-19 confirmés définitivement par des cas PCR  versus 16 961 cas au 12 décembre, soit une augmentation de 5,6 % entre ces deux dates, les wilayas de l’ouest algérien enregistrent également au 19 décembre pas moins de 20 383 cas cumulés qualifiés de probables parce qu’ils ont été uniquement dépistés par des scanners thoraciques, à savoir la technique de l’imagerie médicale. Ces cas développent tous des symptômes assez sévères de la COVID-19, mais ils n’ont pas été définitivement déclarés comme des cas contaminés faute de kits de dépistage PCR pour les dépister et les examiner.

Ces cas probables ne bénéficient d’aucune prise en charge médicale et seuls les cas les plus sévères d’entre eux sont hospitalisés pour des soins intensifs dans des unités COVID-19 aménagées au sein des hôpitaux publics.

Ce chiffre élevé de cas probables non-recensés par le ministère algérien de la Santé fausse les conclusions des bilans officiels et ne permet nullement d’affirmer un quelconque recul de l’épidémie sur le territoire national. Bien au contraire, il est l’indicateur d’une mauvaise politique de dépistage sanitaire et de l’incapacité des autorités algériennes de contrôler la circulation du virus sur le territoire algérien. C’est pour cette unique raison qu’il ne faut jamais se référer aux bilans officiels du gouvernement algérien afin d’établir un constat scientifique objectif sur la situation épidémique en Algérie.

 

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2 تعليقات

  1. Les hôpitaux de l’ouest notamment d’Oran ne sont pas débordés loin de là.
    Nos médecins qui s’exportent en Europe et qui ailleurs font un travail formidable comme le font le reste du personnel médical
    Autour de moi j’ai vu des gens malade du Covid suivrent un protocole d’une ou de plusieurs semaines et guérir
    Il y’avait un problème, c’était le coût du test PCR à 1,7 million , mais les familles et gens se sont entraidés comme toujours
    Les algériens comme pendant le HIrak, se sont montrés très civiques, avec le port du masque, les distanciations sociales
    On a protégé nos ainés ( parents et grands parents) avec les gestes barrières et on vaincra ensemble cette épreuve