Sur le plan épidémiologique, l’Algérie évolue dans la zone rouge depuis plusieurs semaines. Le taux de positivité a totalement explosé depuis la fin du mois de juin reflétant ainsi une situation sanitaire très complexe et dangereuse. En vérité, les indicateurs sanitaires du pays ont commencé à se détériorer depuis la fin du mois de mai dernier. Les autorités algériennes ont fait preuve d’une énorme négligence face à cette 3e vague qui déferle en ce moment sur de nombreuses régions. Une 3e vague qui était largement prévisible si l’on prend en considération les analyses de la situation sanitaire fournies par l’indicateur du taux de positivité.
Il faut savoir, d’abord, que le taux de positivité correspond au nombre de personnes testées positives (RT-PCR et test antigénique) pour la première fois depuis plus de 60 jours rapporté au nombre total de personnes testées positives ou négatives sur une période donnée ; et qui n‘ont jamais été testées positives dans les 60 jours précédents. Les épidémiologistes sont unanimes pour fixer trois niveaux pour cet indicateur :
Vert : taux de positivité entre 0 et 5% ;
Orange : taux de positivité entre 5 et 10% ;
Rouge : taux de positivité supérieur à 10%.
Il s’avère que l’Algérie est classée dans la zone rouge depuis la fin du mois de mai ! Et pour cause, le taux de positivité en Algérie a été progressé de 19,9 % jusqu’à 20,9 % et 28,2 % depuis le début du mois de mai jusqu’à la fin du mois de juin, nous apprend ainsi sur ce sujet un rapport approfondi de l’Institut National de la Santé Publique (INSP), un organisme scientifique officiel relevant du ministère de la Santé et chargé de mener des enquêtes sanitaires sur le terrain pour déterminer l’ampleur d’une quelconque épidémie menaçant la santé publique.
« Entre mai et juin, sur des périodes de sept jours, on note un recul de cet indicateur vers la mi-mai, puis une ré ascension dès la première semaine de juin », indique à ce propos l’INSP dans son dernier rapport sur la situation épidémiologique qui prévaut sur le territoire national. La même source nous apprend aussi que le taux hebdomadaire moyen est de 22,5 % du 06 au 12 mai, de 20,4 % du 13 au 19 mai, de 16,8 % du 20 au 26 mai, de 24,1 % du 27 mai au 02 juin, de 25,4 % du 03 au 09 juin, de 27,4 % du 10 au 16 juin, de 30,2 % du 17 au 23 juin et de 30,7 % du 24 au 30 juin.
Ces données confirment ainsi que les prémices de la troisième vague qui sévit actuellement dans notre pays ont commencé dés le 26 mai dernier. Et à partir du 9 juin, la situation est devenue totalement affolante avec un pic alarmant à partir du 21 juin. Ces indications scientifiques auraient pu alerter les autorités sanitaires algériennes pour améliorer leur dispositif des soins en prévision d’une augmentation phénoménale des nouvelles contaminations et des nouvelles hospitalisations.
Dans les autres pays développés et rigoureux, le taux de positivité est pris très au sérieux par les autorités sanitaires car il permet d’anticiper des situations de crise et des tensions au niveau des hôpitaux. Et pour cause, le taux de positivité permet de mesurer chaque jour la proportion de personnes positives par rapport au nombre total de personnes testées, depuis la mi-mai. Cet indicateur est donc calculé à partir du nombre de personnes positives et du nombre total de personnes testées négatives ou positives.
Il est à souligner enfin qu’ntre le 27 mai et le 02 juin et, entre le 24 et le 30 juin, on enregistre une hausse de 27,4 % du taux de positivité en Algérie. La valeur extrême a été observée le 21 juin avec un taux de positivité de 40,6 %. Un seuil très alarmant.
Il et où ton article pour ce que prétend le Maroc sur la Kabylie t’ai investigation ne mène à rien pour le moment sauf pour les généraux et leur clan tu a pas le feux vert du hamouchi car il y’a l’argent en jeux dommage pour l’Algérie que elle a des gens comme vous qui défende les intérêts du Maroc à ce lui de l’Algérie franchement dommage