Depuis le 9 novembre dernier, l’Algérie se rapproche dangereuse du pic des hospitalisations observé durant la sinistre période de « août-juillet » lors de la précédente première vague de contaminations au coronavirus COVID-19.
Selon le dernier rapport de l’Institut National de la Santé Publique (INSP), un organisme officiel gouvernement relevant du ministère algérien de la Santé, entre le 6 octobre et le 9 novembre dernier, l’Algérie a subi une nouvelle ascension de la courbe des hospitalisations des cas liés au COVID-19 avec un nombre moyen des cas hospitalisés de 3 650,2 et un taux moyen de 8,57 patients hospitalisés pour 100 000 habitants.
Pour le moment, le nombre le plus bas a été notifié le 07 octobre avec 2 222 (5,22 patients hospitalisés pour 100 000 habitants) et le plus élevé a été enregistré le 9 novembre dernier avec 6 223 hospitalisations, à savoir une moyenne de 14,61 patients hospitalisés pour 100 mille habitants. Cette moyenne se rapproche dangereusement de celle observée dans les hôpitaux algériens au cours des mois de juillet août derniers où l’épidémie de la COVID-19 a fait des ravages en Algérie.
En effet, le nombre moyen d’hospitalisés était de de 5 903,5 avec un taux
moyen de 13,86 patients hospitalisés pour 100 000 habitants entre le 1 août et le 2 septembre. La valeur la plus basse a été enregistrée le 2 septembre dernier avec 4 033 hospitalisés (9,47 hospitalisations pour 100 000 habitants) et la plus élevée le 01 août avec 8 450 hospitalisés en une seule journée. Au rythme actuelle de l’évolution de l’épidémie sur le territoire national, le pic des hospitalisations sera franchi dans les jours à venir de ce mois de novembre. Et au mois de décembre, la situation dans les hôpitaux algériens risque d’être encore plus compliquée et chaotique. La vigilance est de mise et une nouvelle stratégie sanitaire est plus que jamais nécessaire.
