Vives tensions dans les hôpitaux algériens. De très nombreuses infrastructures sanitaires publiques font face à un risque de saturation très élevé. Mais certaines wilayas sont beaucoup plus exposées à la menace que d’autres. Et pour cause, le nombre des cas hospitalisés augmente très dangereusement dans certaines wilayas du pays dont les hôpitaux affichent d’énormes difficultés à prendre en charge convenable des patients atteints des complications de la COVID-19. Le dernier bulletin épidémiologique de l’Institut National de la Santé Publique (INSP) a dressé la liste des wilayas les plus touchées par cette vague déferlante des nouveaux cas hospitalisés à cause des syndromes les plus sévères du coronavirus COVID-19.
En effet, d’après le dernier rapport de l’INSP sur la situation sanitaire du pays, les wilayas qui ont vu leur taux des cas hospitalisés progresser dans des proportions inquiétantes entre le 06 octobre et le 09 novembres sont Jijel avec 45,70 cas hospitalisés pour 100 mille habitants, Bejaïa 44,15 cas hospitalisés pour 100 mille habitants, Blida (35,18) Alger
(30,40), Tizi Ouzou (28,09), Sétif (23,89) et Médéa (23,04). Ces wilayas sont celles qui enregistrent les moyennes d’hospitalisations les plus élevées à travers le territoire algérien.
Concernant le nombre des patients hospitalisés en réanimation, les wilayas qui ont enregistré une augmentation vertigineuse et inquiétante sont : Illizi et Tamanrasset qui passent respectivement de 0,00 et de 0,41 patient en réanimation à 20,88 et à 7,01 hospitalisations en réanimation pour 100 000 habitants, Alger qui est passée à 2,84 patients en réanimation pour 100 mille habitants, Jijel (2,80), Bouira (2,46) Tissemsilt (2,30) et enfin El Bayadh (2,12).
Rappelons en dernier lieu que l’INSP est un organisme algérien officiel relevant du ministère de la Santé. Il a pour mission de participer à la mise en œuvre de la politique sanitaire du pays à travers des enquêtes épidémiologiques sur le terrain afin de cerner le développement des maladies sur le territoire national. C’est une organisation à base scientifique qui met à la disposition du système de santé son expertise pour améliorer la santé de la population.
