L’épidémie de la COVID-19 provoque la panique au siège de l’Agence Nationale pour la Valorisation des Ressources en Hydrocarbures (ALNAFT) situé à Alger, a-t-on appris de plusieurs sources concordantes. Tout un étape au sein du siège de cette institution importante du secteur des hydrocarbures en Algérie a été fermé et verrouillé en raison du nombre très élevé des cadres et salariés contaminés qui ont été libérés et priés de rentrer chez eux.
Cette vague de nouvelles contaminations a perturbé fortement le fonctionnement de l’ALNAFT qui occupe un rôle central dans la gestion des dossiers sensibles du secteur des hydrocarbures. Il faut savoir que l’ALNAFT joue un rôle stratégique dans le secteur pétrolier et gazier en Algérie. L’ALNAFT est un interlocuteur incontournable pour les opérateurs, partenaires et investisseurs étrangers dans le secteur des hydrocarbures. Sa mission consiste à promouvoir les investissements dans la recherche et l’exploitation des hydrocarbures, gérer et mettre à jour la banque de données concernant la recherche et l’exploitation des hydrocarbures sous la responsabilité du Ministre chargé des hydrocarbures, étudier et approuver les plans de développement et leurs mises à jour périodiques et l’octroi des autorisations de prospection.
Pour rappel, la semaine passée, le virus du coronavirus COVID-19 avait fait des ravages et provoque la paralysie de plusieurs services et départements de la direction générale de Sonatrach à Hydra (Alger), avait révélé Algérie Part. Plusieurs dizaines de cas positifs ont été comptabilisés et certains fonctionnaires contaminés ont été priés de rentrer chez eux pour ne pas aggraver la transmission du virus. Dans plusieurs départements de la direction générale de la compagnie nationale des hydrocarbures, le poumon économique de l’Algérie, de nombreux bureaux ont été fermés et des activités entières ont été suspendues en raison de la contamination de plusieurs cadres et salariés durant ces deux dernières semaines. Cette augmentation des cas contaminés et infectés par la COVID-19 a semé une véritable panique et de nombreux travailleurs ont déposé leurs demandes de congé prétextant leur état de santé très fragile qui pourrait être en péril s’ils contractent le virus.
