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vendredi, mai 17, 2024

Confidentiel. L’ex-directeur général de l’OAIC, Abderrahmane Bouchahda, et le milliardaire Réda Benamor en fuite

Contrairement à ce qui a été raconté par de nombreux médias algériens, l’ex-directeur général de l’OAIC, Abderrahmane Bouchahda, n’est pas en prison. Il fait, certes, l’objet d’un mandat de dépôt prononcé à son encontre par la chambre d’accusation près la Cour de Guelma. Mais l’ex-patron de l’Office Algérien Interprofessionnel de Céréales (OAIC) n’a pas pu être incarcéré parce qu’il a pu prendre la fuite bien avant l’annonce de son placement  en détention préventive, a confirmé Algérie Part au cours de ses investigations. 

Oui, Abderrahmane Bouchahda a pris la fuite pour éviter de se retrouver en prison. Selon plusieurs sources concordantes approchées par Algérie Part, l’ancien premier responsable de l’OAIC a probablement pu quitter le territoire national pour fuir à l’étranger. Selon nos investigations, deuxième personnage impliqué jusqu’au cou dans le  scandale de l’OAIC qui a éclaté au niveau du tribunal de Guelma à l’est du pays est également en fuite. Il s’agit du milliardaire Réda Benamor, le frère du tristement célèbre Mohamed Laid Benamor, l’un des premiers responsables de la SARL LES MOULINS AMOR BENAMOR Company qui est au coeur de ce scandale judiciaire portant sur l’octroi présumé de quotas de blé par avance, au profit des Moulins Benamor.

En vérité, Abderrahmane Bouchahda et Réda Benamor était placé auparavant sous contrôle judiciaire par un juge d’instruction près le tribunal de Guelma. Quelques jours plus tard, le Procureur de la République a fait appel contre cette décision en procédant à un recours au niveau de la Chambre d’Accusation près la Cour de Guelma. Cette dernière instance a effectivement annulé le contrôle judiciaire pour prononcer finalement le 15 mars un mandat de dépôt contre les principaux acteurs du scandale de l’OAIC et la Coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS) de Guelma.

Selon nos sources, Abderrahmane Buchahda et Réda Benamor étaient préalablement informés de la décision de leur mise en détention préventive. Ils ont ainsi pu organiser leur fuite. Il est à souligner enfin que dans ce scandale encore sombre et secret, nous retrouvons l’implication de plusieurs personnalités comme le directeur de la CCLS à Guelma, le chef du Centre des céréales, le directeur des finances, les deux chefs des départements d’exploitation et de matériels de la Coopérative, ainsi que le directeur des minoteries Mermoura, du gérant du Groupe agroalimentaire Benamor, à savoir Réda Benamor, et de l’ancien directeur de l’OAIC.  Les chefs d’inculpation retenus contre les mis en cause sont : « dilapidation de deniers publics, abus de fonction, octroi d’indus avantages et trafic d’influence sur des agents publics ».

 

 

 

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