A Sonatrach, il y a, désormais, deux patrons. D’abord, le PDG, Toufik Hakkar. Ensuite, son épouse Yamina Hakkar ! Oui, madame Hakkar exerce aujourd’hui de larges prérogatives et abusent de sa proximité avec son mari le PDG pour dégommer et désigner les cadres de certains services de la compagnie nationale des hydrocarbures.
Madame Hakkar est officiellement une simple « fonctionnaire » de la Direction Coordination Groupe Associations de Sonatrach. Mais, officieusement, elle s’est emparée d’un pouvoir qui commence à inquiéter fortement au sein de Sonatrach. Pour preuve, c’est elle qui a convaincu son mari de se « débarrasser » de Toufik HAMDANE, l’ancien Directeur de la Division Associations avec lequel elle entretenait des relations exécrables parce qu’il refusait de lui courber l’échine. A la suite de son limogeage, c’est madame Hakkar qui a persuadé son mari de placer à la tête de la direction associations un certain Mourad Bendejahm, un directeur par… intérim. Un cadre dirigeant totalement malléable qui exécute le moindre souhait de madame Hakkar. En vérité, c’est elle qui est devenue la véritable patronne de la direction associations en contournant intelligemment la réglementation interne de Sonatrach.
Mais comme cela ne lui suffit pas, madame Hakkar se permet également d’exercer une influence malsaine sur la direction des ressources humaines du groupe Sonatrach, un département stratégique confié aussi à un directeur…par intérim à la suite du limogeage brutal de Mohamed Hadji, l’ex-DRH accusé par Toufik Hakkar d’être l’une des sources secrètes… d’Algérie Part.
Aujourd’hui, le directeur par intérim de Sonatrach, Djouabri Azzedine, « mange dans la main » de madame Hakkar et exécute aussi toutes ses ordres alors qu’elle n’occupe aucune fonction officielle au sommet de la hiérarchie de Sonatrach. D’ailleurs, c’est grâce à ce nouveau pouvoir que lui accorde bien volontiers son mari que madame Hakkar a imposé le recrutement en un seul mois d’au moins 10 personnes au niveau du pôle des activités sportives et socioculturelles, la direction qu’on appelle communément Sonatrach-Saint Michel à Alger. Et dire qu’il y a des dizaines, voire des centaines, de chômeurs candidats à des postes au sein de cette direction des sports et activités socioculturelles de Sonatrach. Mais comme ils ne connaissent pas madame « Yamina », ils resteront seulement des noms inscrits pour toujours sur une interminable liste d’attente.
On le voit bien, madame « Hakkar » fait le beau temps et la pluie. Et personne ne s’en émeut…
