Dans cette conjoncture économique et financière très difficile pour l’Algérie, il est temps de plancher sur les solutions qui peuvent soulager le pays. Et quelques-unes de ces solutions sont très facilement applicables.
A titre d’exemple, le gouvernement algérien peut préparer en toute aisance une note pour exiger et inciter toutes les institutions publiques et organisme publics y compris les divisions et sub-divisions des ministères publics, wilayas et mairies, sans oublier les entreprises publiques sans aucune exception, à se doter de sites web dynamiques et opérationnels ainsi que de messagerie instantanée pour répondre aux besoins des internautes algériens.
Dans ce sillage, le gouvernement algérien peut aussi instruire les 3 opérateurs de téléphonie mobile et Sonelgaz à mettre en place un système de paiement des factures de l’électricité sur internet procurant ainsi des facilités aux algériens et algériennes qui peuvent enfin profiter d’un certain confort grâce aux bienfaits de la technologie.
Il est également aisé de mettre en place à des mesures incitatives sur le plan économique ou financier au profit des entreprises privées ou étatiques qui se lancent, sans ambages, dans le développement de la digitalisation de leurs services. Ces investissements dans le digital vont permettre très facilement l’éclosion et la naissance d’un nombre importants de startutps algériennes qui s’occuperont de réaliser cette digitalisation du pays en obtenant ainsi des marchés qui leur permettront de recruter, de développer leurs activités et de contribuer au développement numérique du pays.
Avec une telle politique encourageante, l’Algérie peut se retrouver très facilement avec plus de 10 mille emplois créés grâce à l’avènement de plusieurs centaines de startups qui vont réaliser les sites web des institutions publiques du pays et proposer des solutions interactives pour généraliser le paiement en ligne ou d’autres prestations online.
C’est un véritable essor pour l’économie nationale et à moyen-terme les startutps algériennes boostées par la dynamique du marché intérieur vont pouvoir exporter leurs services à l’étranger pour gagner des devises précieuses et désespérément recherchées par le Trésor Public. Ce plan de développement est très facile à mettre en place et il ne nécessite qu’à peine 100 millions de dollars d’investissements publics. Le retour sur investissement est garanti et la croissance de l’économie numérique permettra à l’Algérie de sortir de l’ornière. Il suffit juste d’y croire. Il suffit juste qu’il y ait une véritable volonté politique.
