14.9 C
Alger
mardi, avril 30, 2024

Document exclusif. Le fils du général-major Abderrahmane Arrar condamné par le tribunal de Sétif pour « arnaque »

Badreddine Arrar, le fils du général-major Abderrahmane Arrar, l’ex-patron de la gendarmerie nationale qui a été limogé brutalement le 4 août dernier par le Président Abdelmadjid Tebboune, a été condamné le 21 juin 2020 par le tribunal de Sétif pour « arnaque ». Badreddine Arrar a été condamné par le tribunal de Sétif à rendre à sa victime plus de 478 mille Da en plus de 100 mille Da de pénalités en guise de dédommagement. 

Le fils du général-major Abderrahmane Arrar a été condamné à rembourser à la victime les frais de la procédure judiciaire qui a été enclenchée à son encontre. Cette affaire a commencé au niveau de la zone industrielle d’Ain El-Beida dans la wilaya d’Oum El-Bouaghi. Badreddine Arrar possède dans cette zone d’activités industrielles une biscuiterie et une unité de fabrication de gâteaux et  produits alimentaires. Pour se procurer la matière première, le fils du général-major Abderrahmane Arrar s’approvisionnait auprès d’un fournisseur basé à Sétif. Il s’agit de la société privée Mirabelle Algérie spécialisée dans l’importation des produits et matières premières agroalimentaires.

Badreddine Arrar a contracté un prêt auprès de cette société privée pour pouvoir alimenter la chaîne de production de sa biscuiterie située à Ain El-Beida appelée Biscuiterie BADRO EURL. Cependant, dés que son père accède au pouvoir et devient  à partir du 24 juillet 2018 le premier commandant de la gendarmerie nationale, Badreddine Arrar coupe tous ses contacts avec son fournisseur Mirabelle Algérie et refuse de s’acquitter de ses dettes dont le montant n’était, pourtant, pas faramineux, à savoir peine 500 mille Da. Le fils du général-major Arrar est allé jusqu’à nier toute relation avec son ancien fournisseur Mirabelle Algérie pour ne pas rembourser le prêt qu’il avait contracté. Une attitude profondément immorale qui a choqué le gérant de Mirabelle Algérie lequel a décidé, à la suite de plusieurs tentatives de conciliation avortées, de recourir à la justice pour réclamer la restitution de son argent.

Malheureusement, jusqu’à aujourd’hui encore, le fils du général-major Abderrahmane Arrar refuse d’appliquer le jugement du tribunal de Sétif. Il refuse même de recevoir l’huissier de justice qui doit lui signifier le verdict prononcé par les magistrats du tribunal de Sétif et prétexte à chaque fois des indisponibilités pour ne pas le rencontrer. Une attitude qui témoigne de l’ampleur de l’immoralité dont font preuve les enfants et proches des hauts responsables algériens dans la conduite de leurs affaires.

 

dernières nouvelles
Actualités