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lundi, mai 6, 2024

750 personnes arrêtées, au moins 43 manifestants ou activistes incarcérés : le triste bilan de la répression du mois d’avril en Algérie

Le mois d’avril fut un mois particulièrement dur et sinistre concernant les libertés publiques et les droits civiques en Algérie. Et pour cause, la répression sécuritaire et l’arbitraire judiciaire ont abouti à un triste bilan. Jugez-en par vous même : Pas moins de 750 personnes, des militants et activistes du Hirak, ont été arrêtées et interpellées par les services de sécurité tout au long du mois d’avril passé à travers toute l’Algérie. 

Les services de sécurité ont mené également plus de 25 perquisitions au niveau des domiciles de manifestants ou activistes pacifiques du Hirak. Et si 78 citoyens algériens ont été placés sous contrôle judiciaire par des magistrats en raison de leurs activités liées au Hirak, pas moins de 43 autres citoyens ont été tout bonnement incarcérés parmi eux des journalistes ou des militants associatifs comme Rabah Karèche, le correspondant du quotidien Liberté à Tamanrasset, ou Nacer Maghnine, président de l’association SOS culture Bab El Oued.

Toutes les personnes incarcérés filmaient les manifestations du Hirak et postaient les vidéos sur les réseaux sociaux. La Justice Algérienne les accusent de fomenter un complot contre l’Etat, de porter atteinte à l’unité nationale ou de porter préjudice à l’ordre public. Depuis le début des contestations populaires du Hirak le 22 février 2019, le mois d’avril 2021 est certainement l’un des plus sombres et terribles mois. Le régime algérien s’est lancée dans une véritable « guerre » contre les opposants, les journalistes indépendants ou les militants engagés en faveur du changement démocratique. Personne, absolument personne n’a pu échapper à la vindicte du régime algérien qui veut à tout prix étouffer la contestation populaire et reprendre, par la force et la répression, le contrôle de la rue. Si cette répression se poursuit au cours de ce mois de mai, l’Algérie deviendra à coup sûr la nouvelle « Corée du Nord » de l’ère moderne.

 

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5 تعليقات

  1. Le pouvoir a véritablement peur très peur de vérité, de la transparence qui pourrait surgir du mouvement populaire, ont se demandent ce qu’ils veulent bien nous caché ? , pour le moment le bras armé du pouvoir ( polices et gendarmes)est en en place, mais jusqu’à à quand ? Ces mêmes services de l’insécurité avait déjà fait grève par le passé , et quand ce jour là arrivera, alors ils n’auront plus le choix que de sortir les chars comme par le passé.
    Pauvre Algérie.

  2. @balou@ vous nous faites rire avec vos commentaires à l’eau de rose : les méchants policier et les gentils manifestants
    Même dans les pays développé , les service d’ordre de l’état encadre et empêche les manifestants d’emprunter des itinéraires qui peuvent représenter un danger pour la sécurité des biens et des personnes.
    Quand des manifestants essaient de forcer le passage, ou d’emprunter d’autres itinéraires, alors les forces de Police interviennent et parfois fermement pour les en empêcher.
    Il y’a le reste de la population, la majorité, qui ne manifestent pas, certains travaillent, d’autres vaques à leurs occupations mais sont bloqués par des manifestations chaque vendredi et eux aussi ont des droits, celui de pouvoir travailler ou se déplacer librement
    Beaucoup de manifestants ne sont pas algérois et viennent des wilayas limitrophes pour donner l’impression que beaucoup plus d’algérois manifestent ce qui est faux…

  3. Zakaria, arrête de détourner la vérité tu dis que la police et la gendarmerie veillent à l’insécurité, pourquoi tu crois que le peuple algérien est en sécurité depuis 62,moi je dirais qu’ils veillent que pour leurs sécurité. Alger c’est algérien on peut venir de tout les coins de l’Algérie ,arrêtez de cacher le soleil avec un tamis.

  4. A zakaria , si vous trouver que mes posts sont à l’eau de rose et qu’ils vous font rire tant mieux pour vous. Sinon Alger appartient à tous les algériens, comme Paris appartient à tous les français , donc c’est normal que tous les algériens manifestent dans leurs capitale , et contrairement à nous (algériens):le gouvernement français n’a jamais payé ces cachiristes pour aller jeter des pierres sur les bretons ,sous prétexte qu’ils ne sont pas parisiens ni français, vous voyez a quoi je fais allusion ?. Quand aux policiers et gendarmes algériens que dieu préservent toutes personnes innocentes de leurs mains, et delà à les comparer aux policiers des pays développer, c’est une insulte pour ces derniers. Riez …riez…,mais rira bien qui rira le dernier .

  5. Bizarrement, c’est toujours les mêmes têtes qui mènent le hirak. Ce barbu que vous voyez sur la photo de l’article a un CV à faire pâlir les plus récalcitrants.
    Jetez-y un regard sur ces pages réseaux sociaux et vous allez vous en rendre compte que ce gens n’ont rien de paisibles citoyens qui défilent pour le bien de tous. Ils ont des agendas cachées et n’ont pour but final que la dislocation du pays.
    Pour moi, la vraie répression c’est ce qui s’est passé à Paris le 1 mai. La oui, nous avons vu une police qui réprime et qui brutalisent son peuple. Dans ce cas précis, on ne trouvera personne pour parler de la répression.
    Pour le cas de l’Algérie, la police reste pour moi malgré tout correct dans ses interventions. Lancer des gaz lacrymogènes pour empêcher une manifestation de se diriger vers le palais présidentiel ne me semble pas dramatique. Après tout, il peut y avoir des débordements et certains malins seraient tenté d’y pénétrer et de saccager le palais. Pour éviter des tirs à balles réelles, la police dispersent la foule avec des gaz. Rien de bien méchant dans le jargon du maintien de l’ordre.
    Et puis, quelle idée d’aller manifester en plein ramadan ! J’ai oublié, certains mangeurs du ramadan ont de la force et sont tenté d’en découdre avec les forces de l’ordre affaiblit par le jeûne.
    A toutes les vierges effarouchées qui se lamentent de la police algérienne, je leurs conseille d’être dans une manifestation parisienne pour se rendre compte comment elles vont manger des coups de pieds, des gaz et des matraques. Ce jour-là, ils vont rentrer en Algérie se prosterner devant la police algérienne.