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vendredi, mai 17, 2024

Problèmes d’eau, d’électricité et canicule : pourquoi sous Tebboune, les Algériens vivent en… enfer

Pénurie d’eau potable dans plusieurs importantes agglomérations algériennes, des robinets qui sont secs depuis 2, 3 voire 4 jours dans des quartiers et villes fortement peuplées, des coupures d’électricité intempestives ou des baisses de tension empêchant les familles algériennes de faire fonctionner comme il se doit leurs climatiseurs, frigos ou équipements d’électroménager. Des millions d’algériennes et d’algériens suffoquent à cause d’une canicule extrême et vivent dans des environnements urbains inhospitaliers privés de verdure, d’espaces verts ou de loisirs, de jardins publics ou d’espaces publics joliment aménagés permettant d’offrir un bol d’air frais à une population suffoquante.

Bref, depuis le début de cet été 2023, les algériennes et algériens ont l’impression de vivre… en enfer. A qui la faute ? Au réchauffement climatique ? Pas seulement. Le régime Tebboune et ses très mauvaises décisions, l’incompétence de ses hauts responsables ont fortement provoqué la détérioration des conditions de vie de la population algérienne. Comment ? En 2020, le régime Tebboune bloque la construction de 3 grandes stations de dessalement de l’eau de mer à Skikda, Annaba et Alger pouvant produire plus de 770 000 m3/jour de volumes d’eau supplémentaires. En été 2021, le régime Tebboune se ravise et relance les projets de dessalement de l’eau de mer, mais au lieu de voir grand et débloquer les grands projets de l’époque Bouteflika, le gouvernement Tebboune mise sur des petites stations de dessalement de quartier avec la fourniture de 10 000 m3 d’eau potable par jour.

Quatre (04) stations de dessalement d’eau de mer ont été lancées en été 2021 avec une capacité de 37.500 m3/jour en vue de renforcer le service public d’eau à Alger. Des projets dérisoires et insuffisants dans un pays où la population doit consommer en moyenne 9 millions de m3 d’eau par jour. Il aura fallu attendre 3 ans pour que le Président Abdelmadjid Tebboune pose la première pierre d’une grande station de dessalement de l’eau de mer. C’était le 5 juillet 2023 à Cap Djinet et la future station dotée une capacité de production devant atteindre 300.000 mètres cubes (M3) par jour ne sera pas inaugurée avant décembre 2024. Trop tard pour soulager la population assoiffée de la capitale Alger.

Concernant la production de l’électricité, le régime Tebboune a perdu 3 années dans de sempiternelles discussions avant de lancer un appel d’offres national et international du projet de production de 2000 mégawatts à partir de centrales solaires photovoltaïques. La production d’électricité actuellement dépend à 99 % du gaz naturel et l’ensemble des centrales existantes ne suffisent plus à répondre aux besoins de consommation des Algériennes et Algériens en période de fortes canicules. Depuis 2020, les investissements consentis depuis l’époque Bouteflika pour renforcer la production de l’Algérie qui se distingue avec une production d’électricité estimé à 25.000 mégawatts (MW), ont été ralentis, voire sabotés par la mauvaise gestion maladive du groupe Sonelgaz, l’opérateur public en charge de la production et distribution de l’électricité dans le pays. Ce sont tous ces problèmes de mauvaise gouvernance qui expliquent l’ampleur dramatique de la détérioration des conditions de vie de la population algérienne dont la vie ressemble aujourd’hui à…. véritable enfer. Explications et détails dans ce podcast vidéo de notre Directeur de Publication, Abdou Semmar :

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