La révolte des étudiants a donné une dimension stratégique à la contestation populaire contre le 5e mandat. Les plus grandes universités du pays ont été ébranlées par des manifestations pacifiques contre la « continuité » que les dirigeants algériens veulent imposer à toute la population. Sur le plateau de l’émission spéciale consacrée aux élections présidentielles du 18 avril prochain, Abdou Semar et Hichem Aboud vont analyser les enjeux et dessous de cette révolte qui pourra inciter les autres franges de la population à rallier la mobilisation contre le 5e mandat.
Abdou Semmar ne manquera pas, par ailleurs, de revenir sur le discours prononcé par Ahmed Gaïd Salah, le chef d’Etat-Major de l’Armée, dans lequel il menace directement les manifestants algériens et les accuse de rouler pour des intérêts occultes. Un discours dangereux qui s’apparente à une véritable bourde qui pourrait jeter de l’huile sur le feu dans ce contexte politique si délicat. Pour Hichem Aboud, cette bourde s’explique par l’entourage médiocre du Chef d’Etat-Major de l’ANP qui peine à lui prodiguer les bons conseils pour éviter ce genre de dérapages. Abdou Semmer ne partage pas cette lecture et estime que Gaïd Salah est en grande panique car il sait que son « sort » est scellé si l’option du 5e mandat est enterrée.
Le rédacteur en chef d’Algérie Part clôturera ce débat en mettant en garde contre les pièges tendus par le régime et en décryptant ses ruses qui peuvent lui permettre de gagner du temps et d’user ainsi la contestation citoyenne. Un débat à ne pas manquer sur :