Une semaine après avoir lancé son appel à la Kabylie invitant les jeunes à prendre les armes contre le pouvoir central, le président du Gouvernement provisoire kabyle, GPK, une entité fantoche établie à Paris, récidive.
Dans une nouvelle vidéo postée sur les réseaux sociaux, l’homme assume son appel et se veut menaçant. « Nous ne sommes pas des va-t-on guerre, mais nous n’avons pas peur de la violence », at-il indiqué. « Nous mettons sur pied une force de sécurité. Une organisation de vigilance, d’information, de persuasion pour la construction de notre indépendance, l’exercice de notre droit à l’autodétermination », a ajouté le président du MAK, mouvement d’autodétermination de la Kabylie. « Nous sommes pacifiques, ne le resterons autant qu’il le faudra et tant qu’il n’y a pas d’agression sanglante contre le peuple kabyle », a-t-il tempéré.
Contrairement à son premier appel, Ferhat Mehenni se veut clairement menaçant envers ceux qui « tiennent à l’ordre « établi ». Énumérant une série de « raisons » qui doivent conduire à un « inévitable » changement de « la configuration géostratégique mondiale », le chanteur met en garde : « Nous sommes capables d’aller vers cette reconfiguration du monde. Où on le fait dans la paix, comme nous le proposons, ou cette reconfiguration se fera dans la violence au détriment de tous ceux qui tiennent à l’ordre établi », a-t-il encore ajouté.
Au début du mois de juin, Ferhat Mehenni a lancé un « appel de Londres » pour la mise en place d’une « force de contrainte » en Kabylie. Un appel qui a été accueilli par des réactions d’indignation en Kabylie. Les acteurs politiques de la région, y compris les indépendantistes, ont exprimé clairement leur refus de l’utilisation de la violence.