Les annonces du gouvernement ne semblent pas allécher les Algériens. Des dizaines de jeunes hommes, femmes et même des gens bien installés continuent à quitter le pays avec tous les moyens dont ils disposent.
C’est le cas de ce groupe de migrants clandestins, arrêtés au large de Ain-Temouchent. Ils étaient 16 Harragas parmi lesquels une femme enceinte. L’image est sans doute dramatique et reflète l’état d’un pays qui repousse profondément ses jeunes, à savoir sa principale force pour le déveloeppement.
Et comme si cela ne suffit pas, les Gardes-Côtes ont arrêté, jeudi, un autre groupe de 18 « Harragas » au large de Mostaganem. Et les chiffres de jeunes migrants qui ont réussi à traverser la méditerranée est certainement plus importants que les « saisies » annoncées. La preuve est donnée par ces chiffres du nombre d’Algériens qui ont réussi le pari d’atterrir sur les côtés Italiennes. Ils se joignent ainsi aux cohortes de migrants clandestins venus de tous les pays d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud.
La fuite vers l’étranger avec des moyens rudimentaires semblent être le seul moyen qui reste à ces Algériens d’espérer vivre dans de meilleures conditions, mais sous des cieux plus cléments. Cette harga massive de nos jeunes intervient au moment où la tentative de migrer clandestinement est passible de peine de prison ferme ou d’une forte amende.