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vendredi, mars 29, 2024

Urgent. Le consulat de France à Tunis vole au secours d’Amira Bouraoui et lui permet de prendre son avion à destination de Paris

Heureux dénouement pour l’affaire de la militante et l’opposante algérienne Amira Bouraoui. Après avoir été refoulée une première fois de l’aéroport international de Tunis-Carthage, et placée en second lieu en garde-à-vue avant d’être libérée par un juge tunisien pour se retrouver dans un troisième temps au cœur d’un enlèvement orchestré par des policiers en civil qui l’ont transféré vers les locaux de la direction générale de la Police tunisienne des frontières, le cauchemar d’Amir Bouraoui a pris fin grâce à l’intervention des autorités consulaires françaises.

En effet, le consulat général de France à Tunis est entré en action ce lundi après-midi pour réclamer aux autorités tunisiennes de relâcher l’opposante Amira Bouraoui titulaire de la nationalité française. Cette dernière a été remise par la suite aux représentants du Consulat général de France qui ont pris le soin de lui offrir une protection consulaire en sa qualité de ressortissante française. Amira Bouraoui a bénéficié grâce à ce dispositif du soutien logistique et juridique de l’ambassade de France à Tunis qui lui a permis de retourner à l’aéroport international de Tunis-Carthage pour prendre un vol à destination de Paris programmée à 21 H 00. Accompagnée par des agents du consulat français de Tunis, l’opposante Amira Bouraoui a pu ainsi monter à bord de l’avion qui s’envolera vers Paris. Amira Bouraoui a pu ainsi quitter paisiblement le territoire tunisien alors qu’au début de l’après-midi de ce 6 février 2023, elle faisait l’objet d’une opération d’extradition vers Alger à la demande insistante des autorités algériennes qui ont réclamé le rapatriement de cette opposante frappée d’une interdiction de quitter le territoire algérien en raison de son militantisme en faveur du changement démocratique et de ses positions hostiles au régime Tebboune.

Amira Bouraoui va pouvoir enfin retrouver en France toutes les libertés publiques et individuelles dont elle avait été privée dans son pays natal l’Algérie. Sans cette intervention rapide et efficace des autorités consulaires françaises, Amira Bouraoui aurait été expulsée par la Tunisie vers l’Algérie où elle aurait pu être placée en détention pendant une longue période allongeant ainsi la liste des prisonniers politiques qui croupissent dans les prisons algériennes.

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