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jeudi, mars 28, 2024

Une Algérienne enceinte et ses cinq enfants secourus en haute mer : l’histoire d’une Harraga algérienne qui a ému toute l’Espagne

Toute l’Espagne est sous le choc. Une Algérienne enceinte et ses cinq enfants ont été secourus par les gardes-côtes espagnols au large des côtes de l’Espagne avec près de 300 autres migrants ces dernières 24 heures, a confirmé l’AFP auprès de la Croix rouge et des autorités espagnoles. Et l’histoire de cette femme enceinte accompagnée de ses 5 enfants n’a pas manqué de susciter une énorme vague d’émotion en Espagne où la tragédie des Harragas algériens soulève de nombreuses interrogations sur l’ampleur du désespoir qui s’est emparé actuellement de la population algérienne au point où des personnes les plus fragiles comme les femmes enceintes défient la mort en pleine Méditerranée dans l’espoir de rallier l’Europe et d’accéder à une vie meilleure. 

La presse espagnole, les ONG ou les associations de Défense des Droits de l’Homme ne parlent que de ce sujet complexe et dramatique : l’affluence affolante et inédite d’un nombre très élevé de Harragas algériens sur les plages des régions côtières de l’extrême sud du pays. L’histoire émouvante de cette femme enceinte accompagnée de ses enfants n’a pas manqué de renforcer encore davantage l’inquiétude espagnole face au sort malheureux réservé aux Harragas algériens, devenus à leur corps défendant le symbole de  ces complexes problèmes migratoires provoquées par une forte détérioration des conditions de vie de la population algérienne.

Cette femme algérienne, « enceinte de huit mois », a dû être hospitalisée car elle souffrait de douleurs abdominales, a expliqué une porte-parole de la Croix-Rouge à l’AFP. Elle se trouvait parmi 91 migrants secourus au large de la province d’Alicante (Sud-Est), à bord de six embarcations. Selon les sauveteurs, ces bateaux sont a priori partis d’Algérie, à une distance minimale de 270 km.

Ces migrants étaient majoritairement Algériens mais un bateau, intercepté avec quatre femmes et six enfants à bord dont un bébé de sept mois, transportait principalement des Syriens. Dans le même temps, 176 autres migrants, dont 11 femmes, ont été secourus en moins de 24 heures au large de l’archipel espagnol des Baléares, en mer Méditerranée, à bord de 13 bateaux, a indiqué la préfecture des Baléares.

Alors que les contrôles ont été renforcés dans le détroit de Gibraltar, qui sépare l’Espagne du Maroc, la route migratoire partant d’Algérie a pris de l’ampleur ces derniers mois, selon les ONG et les autorités espagnoles.  La semaine dernière, les corps de huit migrants partis d’Algérie ou du Maroc, dont celui d’un enfant, avaient été retrouvés par les autorités espagnoles sur des plages de la province d’Almería, plus au sud.

Ce drame avait, d’ailleurs, suscité une vive émotion dans la région de l’Andalousie au sud de l’Espagne. Ce pays de l’Europe du sud est confrontée à une vague migratoire d’une rare intensité avec des centaines de débarquements quotidiens notamment de migrants algériens en provenance de plusieurs wilayas du nord du pays. Mais cette fois-ci, contrairement aux années précédentes, les embarcations des Harragas algériens se lancent à la « conquête » des côtes espagnoles depuis les plages de la wilaya d’Alger, Chlef, Tipaza ou Boumerdès, à savoir les wilayas du centre du pays. C’est un nouveau phénomène qui inquiète énormément les observateurs des flux migratoires vers l’Europe car auparavant les Harragas algériens concentraient leurs préparatifs pour la harga uniquement sur les côtes des wilayas de l’ouest du pays comme Mostaganem, Oran ou Tlemcen au niveau de Ghazaouat.

Ce nouveau phénomène révèle, en vérité, une nouvelle dynamique collective de la harga puisque toute la côte algérienne est en train de devenir un potentiel point de départ pour les migrants algériens désireux de quitter ou de fuir précipitamment le pays dans l’espoir de rallier l’eldorado européen.

Au total, 10.701 migrants sont arrivés sur les côtes d’Espagne continentale ou des Baléares entre janvier et mi-septembre, soit 1.680 de plus que sur la même période de l’an dernier, selon les derniers chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur. 11.060 autres ont atteint l’archipel des Canaries, soit plus du double que les 5.090 arrivés sur la même période de 2020.

Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 2021 constitue « l’année la plus meurtrière sur la route migratoire vers l’Espagne » avec au moins 1.025 personnes mortes dans leur tentative de rallier l’Espagne continentale, les Canaries ou les Baléares.

 

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9 تعليقات

  1. Oui et comme t’es quelq’un de profondément honnête depuis ta banlieue parisienne et tes fourchettes tu sais bien que le phénomène de Harga ne concerne que l’Algérie…Que les PIRES ( pour rester dans la ligne »éditoriale » de Zemmar le Harki) phénomènes de Harga en nombre et en drames sont tous concentrés en Algérie…

    Yakhi Ouled bâtard yakhi… Régler des comptes PERSONNELS de zouaves castrés sur le dos de la misère humaine…

    Tfouuuu

  2. @Lo ji

    C’est le parfait exemple de politiques à la Ponce Pilate, à courte vue, de la France, de l’Espagne et de l’Algérie.
    Ces trois pays ont largement contribué au pourrissement de la situation en Algérie pour des raisons bassement
    mercantiles. Et, aujourd’hui, tout les trois pays auront le retour de boomerang, à la hauteur de leurs myopies
    feintes ou réelles ! Il n’est pas nécessaires de détailler les renoncements, compromissions et autres calculs froids
    sur le dos du peuple Algérien. C’est pénible, car mêmes ces traversées du désespoir représentent un bizness juteux
    pour les créateurs de « Harragas » d’un genre nouveau !

  3. Bravo aux secouristes et aux ONG qui viennent en aide à nos frères et sœurs qui fuient l’enfer qu’est devenue l’anjiri.
    L’anjiri nouvelle de Tebtoub le soukardji se vide de ses enfants, j’en rencontre souvent et ce n’est pas des illettrés ou des voyous bien au contraire. La majorité de ceux que je rencontre sont des universitaires, femmes, hommes et familles avec enfants qui n’ont comme objectif que de vivre dignement, dans des pays de droit.
    Tous me disent que c’était l’unique solution qui leurs restait pour échapper à la hogra et la misère.
    De plus en plus difficile de survivre, pas de médicaments, l’école qui est devenue école d’endoctrinement religieux, insécurité partout et bien d’autres choses. Des dizaines de milliers de diplômés et de doctorants sont au chômage.
    Je leurs souhaite à tous de réussir à avoir un avenir meilleur.

  4. @u Dey l’ancien Djerab El Djelda de Brossette
    Contrairement à ton ancêtre le lâche Dey turc qui a inauguré la harga de la couardise vers Naples avec son harem et ses soubrettes, les Harragas aujourd’hui fuient le désespoir et la misère que leur font vivre Chengrifouha la couche pipi avec sa harde de destructeurs d’espérance, ainsi que la potiche branquignole placée sur présentoir la bien nommée : Tebtouba 4% barzidane de l’Anjiri nouvile.
    Les gens fuient la misère et l’oppression d’un pouvoir de renégats, son injustice, sa corruption tous azimuts, ses tv égouts et autres médias poubelles. Il fuient la bigoterie institutionnelle où l’imam caimam dispose dorénavant de sa journée nationale, ce à quoi aucun corps scientifique ne peut prétendre. Ils fuient l’incurie, le chikourisme de la police, gendarmerie, douanes et autres corrompus de masse. Ils fuient un système hospitalier sinistré autant qu’une école devenue foutoir islamiste d’abrutissement de masse qui élève un cheptel au lieu d’éduquer des enfants.
    Tu dois la fermer au lieu de venir répandre ta morgue et tes propos haineux et nauséabonds.
    Va lécher les pompes de Merdogan votre gourou janissaire.
    Tfoooouuh alik ya khabith !

  5. Ya DENDANI,
    Frère à mon tour de te dire de ne pas te prendre la tête avec ces fils de catins nourris au sang des Algeriens.
    Ce Dey est un ancien des gia reconverti en adorateur de la junte qui lui assure la pitance.
    Il n’est pas le seul, ils sont tous aux ordres, mais cela ne nous arrêtera pas de dénoncer ces sangsues qui n’ont comme programme que la hogra.
    Prends soin de toi frère et comme je le dis depuis le début, je suis fier d’appartenir à un peuple qui compte des gens comme toi parmi les siens.
    Thanmirthik.