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vendredi, avril 19, 2024

Toute une famille algérienne décimée lors d’une noyade en tentant la harga depuis les côtes d’Ain Taya

C’est une véritable tragédie. Une de plus. Et cette fois-ci, le drame s’est produit au large des côtes algériennes. Les Garde-côtes algériens ont repêché le samedi 16 octobre dernier 04 corps d’immigrants noyés suite au chavirement de leur embarcation à (16) miles nautiques au nord de la ville d’Alger, plus exactement au large des côtes d’Ain Taya située à 23 KM à l’est de la capitale Alger. Il s’est avéré que parmi ces 4 migrants noyés repêchés par les Garde-côtes du Commandement des Forces Navales, 3 morts font partie d’une même et seule famille originaire de la wilaya de Bouira. 

Cette famille s’appelle Zaarouri et, malheureusement, elle a été entièrement décimée lors de cette noyade survenue en pleine traversée très risquée de la Méditerranée. Les personnes décédées sont les deux parents ainsi qu’une fillette âgée d’à peine 3 ans. La maman était également enceinte et portait un bébé qui ne verra ainsi.. jamais le jour. Cette macabre découverte a profondément bouleversé les garde-côtes algériens qui ont secouru, le jour même de leur intervention, pas moins de 13 autres harragas ayant pris la mer depuis les côtes de la wilaya d’Alger.

Cette tragédie démontre une nouvelle fois l’ampleur inédite et horrible de la harga en Algérie. Fait nouveau, les harragas s’aventurent en haute mer depuis les plages des wilayas du centre du pays à savoir Alger ou Boumerdès. C’est la première fois que des contingents entiers de harragas algériens prennent d’assaut les côtes de ces wilayas du centre pour se lancer dans une traversée périlleuse de la Méditerranée.

Selon nos informations, ce nouveau phénomène s’explique par la mainmise des réseaux mafieux de la harga sur les plages des wilayas de l’ouest du pays comme Oran, Mostaganem ou Ain Témouchent, les régions côtières les plus proches des côtes du sud de l’Espagne. Ces réseaux mafieux imposent leur diktat aux Harragas en exigeant des prix très élevés pour pouvoir embarquer à bord d’un bateau. Des prix largement inaccessibles aux bourses les plus modestes.

Et ces réseaux disposent également de puissants relais aux seins des services de sécurité des régions côtières de l’Oranie. Ces nouveaux réseaux mafieux ont même déployé « des patrouilles » pour surveiller le moindre mouvement suspect au large des côtes. Et si un groupe de Harragas ose s’affranchir de leur domination en tentant de prendre la mer avec ses propres moyens, les « patrouilles » de ces réseaux les « traquent » en haute mer pour les agresser avec des armes blanches et les dépouillent de tous leurs biens précieux avant de les contraindre de revenir sur les rivages. Une nouvelle forme de piraterie qui s’opère au vu et au su des autorités algériennes qui se comportent avec une passivité déconcertante face à ces bandes mafieuses.

 

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4 تعليقات

  1. Journée très « ordinaire » au pays de la. . . .république. . . . »démocratique » et. . . . . »populaire » nommée. . . . . Algérie. Un trou noir, une nébuleuse sur la carte de . . . . .l’Univers ! Le seul pays au monde où. . . . . les voyous, les grabataires, les illettrés, les assassins au quotidien ont réussi pendant plus d’un demi siècle à mettre en coupe réglée tout un pays ! J’en arrive à envier la. . .Somalie !

  2. Si comme vous écrivez :

    « Une nouvelle forme de piraterie qui s’opère au vu et au su des autorités algériennes qui se comportent avec une passivité déconcertante face à ces bandes mafieuses. »

    Alors, les carottes sont cuites, ce marché juteux ne fera que se renforcer !

    N’oubliant pas que les Dey leklebs étaient pirates. Ils ont sûrement passé la main à leur progéniture !