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samedi, avril 20, 2024

Confidentiel. Tout un ministère tétanisé par la peur à cause d’une « soi-disant parente » du général-major Noureddine Hambli

Les révélations faites récemment par Algérie Part sur Chakroun Hanifa, la directrice adjointe du département financier d’ASMIDAL, ont fait grand bruit à Alger. Malheureusement, au ministère de l’Energie, aucune enquête n’a été encore infligée parce que les principaux hauts responsables de ce département ministériel demeurent tétanisés par la peur que leur inspire cette cadre dirigeante d’ASMIDAL qui se targe d’être une proche parente au général-major Noureddine Hambli, le commandant de la 5e région militaire depuis mars 2020 et l’un des généraux les plus proches et appréciés par l’actuel patron de l’Etat-Major de l’Armée Nationale et Populaire (ANP), Said Chengriha.

Face aux révélations de notre article, Chakroun Hanifa a riposté en multipliant les provocations et les intimidations à l’encontre de ses interlocuteurs et collaborateurs au sein d’ASMIDAL, le groupe public chimique algérien, spécialisé dans la production d’engrais et de produits phytosanitaires. Et cette fois-ci, la dirigeante choyée et protégée par sa hiérarchie en dépit de ses frasques et dérives nargue ouvertement tous ses détracteurs en prétendant qu’elle sera bientôt promue Directrice Générale au niveau de Fertial, Société des Fertilisants d’Algérie et l’un des fleurons nationaux de l’industrie pétrochimique, une filiale d’ASMIDAL.

Profitant de toutes les prérogatives qui lui ont été léguées dans des conditions troublantes par le PDG d’ASMIDAL, Chakroun Hanifa affirme tout haut que personne au ministère de l’Energie n’osera la soumettre à une enquête ou lui réclamer des comptes. Il s’avère que ce constat est sinistrement vrai puisque l’inspection générale du ministère de l’Energie a refusé, jusque-là, d’entamer la moindre investigation sur les problèmes provoqués par cette haut responsable au sein d’ASMIDAL.

Selon nos sources, aucun responsable du ministère de l’Energie ne veut assumer la décision d’ouvrir une enquête sur une proche d’un puissant général de l’Armée. Par les temps qui courent, une telle décision pourrait valoir une véritable descente en enfer pour son responsable.

Cette impunité conforte Chakroun Hanifa qui poursuit ses abus de pouvoir sans que cela n’émeuve aucunement le ministère de l’Energie. Pour rappel, dans nos précédentes révélations, nous avions expliqué que cette dirigeante se permet de dicter des ordres sur un ton martial au directeur de l’administration générale d’ASMIDAL pour le contraindre de prendre des sanctions contre les employés qui refusent de se soumettre à son autorité notamment lorsqu’elle s’implique dans des dossiers dépassant largement son champ d’action.

Plusieurs employés d’ASMIDAL ont signalé à Algérie Part des comportements très vulgaires de cette haut responsable qui brime, humilie et rabaisse ses collaborateurs en usant à chaque fois du pouvoir que lui délègue sans aucune justification rationnelle ou réglementaire le PDG d’ASMIDAL. Chakroun Hanifa s’octroie également des privilèges qui soulèvent de nombreuses interrogations au sein de son entreprise qui est plongée dans un malaise alarmant depuis plusieurs en raison du climat de tension suscité par ces dérives.

 

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