Dans un contexte difficile pour la presse et l’information, ponctué par des arrestations arbitraires des journalistes dans toutes les pays d’Afrique du nord et les procès intentés à un bon nombres d’entre eux y compris les bloggeurs et les journalistes
citoyens, qui n’ont usé que de leurs doit d’expression, pourtant, consacré dans les lois nationales et ratifié sur le plan
internationale par ces pays.
Au vu de ce qui a précédé L’ONG RIPOST INTERNATIONALE a organisé une rencontre avec les journalistes tous issues
d’Afrique du nord. Suite aux différentes interventions il en ressort un constat
partagé au demeurant par plusieurs organisations internationales
qui ont tiré la sonnette d’alarme et de la dégradation des conditions d’exercice de la profession de journaliste en général du
au fait des codes pénal , devenus un instrument de control et de
répression.
Même si une légère amélioration est constatée en Tunisie dans les domaines de la publication et l’édition, le cas de l’Algérie
classée 136 sur 180 par Reporters Sans Frontières RSF en 2018 marquée par la condamnations du bloggeur MARZOUK TOUATI a dix ans de prisons ferme et les diverses pression sur les journalistes suites à des publications ,, le cas du journal EL WATAN illustre en ce moment cet état de fait . sans oublier le cas de MOHAMED TAMALT encore présent dans les esprit et les conditions de sa détention et son décès continuent de susciter autant de questions ; tout cela balisé par des sujets comme la santé du président comme lignes rouges , de même les réseaux sociaux ne semblent pas échapper à la volonté de contrôle . RSF n’a pas manqué d’insister sur la nécessité de transparence de la
propriété des medias au risque de concentration de ces derniers pour éviter les conflits d’intérêts.
Concernant le cas du Maroc classé 135 em toujours selon RSF ou l’on recense l’arrestation de EL MAHDAOUI HAMID dont
l’engagement journalistique dans sa couverture des évènements du Rif ont vraisemblablement en a été la cause. ce qui l’avait obligé à fermer son journal électronique BADIL et poursuivi pour
atteinte ) la sureté de l’état et se trouve en situation d’isolement depuis un an.
Le refus de la délivrance de la carte de presse est devenu un moyen supplémentaire de pression ce qui a poussé bons nombres de journalistes à quitter le pays. Les journalistes étrangers couvrant ce terrain font d’ailleurs l’objets des mêmes procédures de harcèlements administratifs et policiers .
Certain journalistes et bloggeurs à l’image de A. INOZLA , M. EL HESNAOUIET M .IAMROUCHEN ainsi que des défenseurs de droits de l’homme comme MENDJEB et ses six compagnons
accusés de porter atteinte à la sécurité intérieure du pays. A la lecture de ce constat RIPOSTE INTERNATIONALE
en adéquation avec les objectifs qui sont les siens à savoir la défense de la liberté d’expression et des droits de l’Homme,
demande ; La remise en liberté de touts les journalistes arrêtés et l’arrêt de toutes les poursuites judiciaires à l’encontre des
journalistes, bloggeurs et journalistes citoyens
Nous souresout toutes les démarches communes entreprises par les journalistes d’Afrique du nord. Que soient levés tous les obstacles dressés devant la presse internationale dans l’exercice de son travail.
Plus de transparence sur la propriété des medias ce qui évitera la concentration et les conflits d’intérêts.
Paris Le 18 Juin 2018
ALI AIT DJOUDI
POUR RIPOSTE INTERNATIONALE