L’Algérie est étouffée sur le tous fronts par une profonde et inquiétante crise financière. Mais ses devises continuent à servir aux financements des emplois fictifs et des activités d’organismes totalement. Et c’est justement le scandale que veut étouffer en ce moment l’Ambassade d’Algérie en France. Ce scandale concerne l’ELCO, un dispositif quasiment méconnu par les Algériens, mais qui coûtent à leur Etat chaque année l’équivalent de 3 millions d’euros.
L’ELCO est l’abréviation de l’Enseignement de Langue et de Culture d’Origine. C’est un service culturel géré par l’Ambassade d’Algérie en France et financé par les devises de l’Etat algérien dans l’objectif de diffuser la langue arabe, la culture algérienne et le patrimoine algérien en France au profit notamment de la diaspora algérienne établie dans les plus importantes agglomérations françaises.
Cet organisme géré par l’ambassade d’Algérie en France compte tout un personnel administratif qui est payé actuellement à ne rien faire ! il faut savoir que l’Etat algérien avait débloqué, pour l’année 2020, un budget représentant la somme de 2.821.960 Euros. En 2019, ce budget était de l’ordre de 2.985.074 Euros. Situé au Centre Culturel Algérien, se trouvant au 171-Rue de la Croix NIVERT à Paris, l’ELCO ne dépend pas du Ministère de la Culture car sa tutelle est le Ministère de l’Education Nationale et c’est l’Ambassade d’Algérie à Paris qui verse les salaires du personnel administratif de l’ELCO. Un personnel réparti à Paris et au niveau des Départements limitrophes ainsi que sur les autres Régions de France : Rhône Alpes-Région Sud ouest-Région Est-Région Sud Ouest-Région Nord.
Cependant, depuis Octobre 2020, le dispositif ELCO a été supprimé sur le sol de la République Française à la suite d’une décision prise par le Gouvernement Français qui a voulu reprendre le contrôle sur l’enseignement de la langue arabe et de l’Islam sur le sol français. Les autorités françaises ont décidé de remplacer ce dispositif culturel par un nouveau dispositif appelé EILE (Enseignements Internationaux de Langues Etrangères) et dont l’Algérie n’a pas adhéré jusqu’à l’heure actuelle.
Il faut savoir que l’ELCO a été mis en place pour la première fois en 1973 sur le sol français à la demande du Portugal. L’Italie et la Tunisie l’adoptent en 1974,le Maroc et l’Espagne en 1975,l a Yougoslavie en 1977 et un peu plus tard l’Algérie en 1982. Les dispositifs Elco reposent sur une directive européenne de 1977 pour favoriser l’intégration des enfants de travailleurs immigrés. L’objectif était de maintenir un lien avec leur pays d’origine, pour faciliter un éventuel retour.
Des accords bilatéraux signés entre 1973 et 1986, permettent aux Etats partenaires de recruter et de payer des professeurs pour enseigner leur langue et leur culture à des élèves, en plus des cours obligatoires. Neuf pays en France sont concernés : l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Turquie, le Portugal, l’Italie, l’Espagne, la Serbie et la Croatie. Selon les récentes statistiques officielles communiquées par les autorités françaises, 80.000 élèves suivent ces cours en France et parmi de nombreux français d’origine algérienne.
Depuis 2020, ce dispositif a été remis en cause par le Président français Emmanuel Macron car, estime-il, « nous avons de plus en plus d’enseignants qui ne parlent pas le français (…), que nous avons de plus en plus l’enseignants sur lesquels l’Education nationale n’a aucun regard ». La France a revu le fonctionnement de ce nouveau système et les nouveaux modules appelés EILE ont pour objectif de mieux encadrer les apprentissages. Ils prévoient des enseignements de langues étrangères d’un volume d’1h30, en plus des 24 heures de cours obligatoire, dès le CE1. Des sections internationales, comme il en existe déjà sur le territoire pour l’anglais par exemple, composées d’élèves qui se retrouvent en dehors de leur classe pour apprendre une langue, ont expliqué à ce sujet les autorités françaises.
Dans ce système, les enseignants étrangers seraient inspectés régulièrement, ainsi que leurs programmes. Une attention particulière serait donnée à leur maîtrise du français et leur intégration dans une équipe pédagogique. Pour mettre en place ces nouveaux dispositifs, la France doit modifier ses conventions avec les neufs pays partenaires. Le gouvernement français avait précisé récemment que c’était chose faite, sauf avec la Turquie. Mais sur les accords signés avec l’Algérie, rien n’a encore filtré.
Selon nos investigations, l’Algérie n’a toujours pas adhéré de façon opérationnelle aux nouveaux modules EILE.
Il faut savoir, par ailleurs, que le dispositif de l’ELCO ne peut pas exister et fonctionner sans la présence des enseignants (Arabe et Berbère). Sans la présence des Enseignants, l’ELCO n’a pas lieu d’exister. Or, depuis cette année scolaire 2020/2021, il n’y a pas eu de recrutements d’enseignants en raison de la suppression de l’ELCO et du non adhésion de l’Algérie au nouveau dispositif EILE. Par conséquent, la présence à l’heure actuelle du personnel administratif de l’ELCO siège et des régions de France est inutile car ce personnel perçoit des salaires faramineux et ne fournit aucun travail en contrepartie. Il est beaucoup plus occupé à faire des affaires et des déplacements réguliers entre la France et l’Algérie.
A titre d’exemple, un simple chauffeur au siège de l’ELCO à Paris perçoit un salaire de 2200 euros, utilisant le véhicule de service et les bons d’essence à des besoins personnels avec la complicité de certains décideurs du siège de l’ex-ELCO. Une grande majorité de ce personnel a investi dans l’immobilier en France et en Espagne, grâce l’argent mal acquis.
Algérie Part a pu confirmer au cours de ses investigations que l’ambassade d’Algérie en France a été saisie officiellement à propos des affaires immobilières du personnel de l’ELCO à l’image d’une certaine Madame AOUICHE née BENDILMI Ouarda qui possède une société immobilière appelée « ADAMS » et qui perçoit en parallèle un salaire mensuel de 3500 euros !
Selon des sources contactées par Algérie Part, cette dame avait été parachuté à l’époque par l’ex-Directeur Général du Budget au Ministère des Finances, BEKKA Farid. Des sources soupçonnent cette employée de l’ELCO de gérer pour le compte de certains hauts responsables algériens un patrimoine immobilier constitué de sept(07)appartements. Des témoignages obtenus par Algérie Part assurent que cette dame est protégée par MERZEG Abdelhabib, Directeur Général par intérim des Ressources Financières et Matérielles du Ministère de l’Education National.
Force est également de constater que le personnel administratif de l’ELCO bénéficie, jusqu’à l’heure actuelle, des mêmes vacances scolaires que le corps enseignant de France. Des privilèges rémunérés par les devises de l’ambassade d’Algérie en France.
Soulignons enfin que l’ELCO fait l’objet d’une vive polémique en France à cause du traitement malheureux qui a été réservé à 20 enseignants qui avait été recrutés lors l’année scolaire 2019/2020 et avaient exercé durant toute cette période pour en fin de compte faire l’objet d’une mesure arbitraire de la part de l’agent comptable de l’Ecole Algérienne à Paris qui a refusé de les payer en leur bloquant leurs salaires. A ce jour, ces malheureux Enseignants n’ont toujours pas été payés et certains d’entre eux n’osent pas
ester en justice l’Ambassade d’Algérie à Paris parce qu’ils espèrent que vous leur trouverez une solution à leur problème d’impayés de salaires.
Cet autre scandale s’ajoute à ceux que nous avons énumérés depuis le début de nos investigations. L’ELCO est devenu un dispositif qui permet à des dirigeants algériens d’offrir un séjour dorée en France financé par l’argent public de l’Etat algérien. Le but de l’ELCO était d’apprendre aux enfants de migrants algériens scolarisés en France la langue de leur pays d’origine en vue d’un prochain retour en Algérie. Malheureusement, ce dispositif a été totalement dévoyé de sa vocation initiale et il ne sert aujourd’hui aucunement l’intérêt général de la communauté algérienne en France. Qu’attend l’Ambassade d’Algérie en France pour arrêter cette effusion de précieuses devises ?
Et vous oubliez qu’ils ne payaient que 50 pour cent le billet d’avion eux et leurs enfants. Et il y a les imames aussi 2500 euros en plus le logement gratuit et la prise en charge des soins aussi , c’est pour cela que l’Algérie est riche. Pourvu que ça continue Mme la marquise.
Tout ces millions d’euros jetés par la fenêtre « je devrais dire les poches de certains « pour soit disant permettre aux algériens de garder un lien avec le pays, il aurait fallu juste mettre des avions à leurs dispositions pour que ça soit le cas, et tout ces millions aurait dû servir pour soigner et nourrir ces millions de compatriotes qui souffrent de famine. Pauvre de nous et pauvre Algérie.
Les emplois fictifs sont partous en Algerie dans presque toutes les administrations et institutions et meme au sein de l’armee’. C’est aussi pour cela qu’il faut que le peuple decide sur les personnes qui gouvernent le pays et qui fait controle et fait audit au systeme. Sinon ont est pas et ont sera pas different des maitres des esclaves tel l’homosexuels au Maroc, les maitres des esclaves sauvages de la Seoudite et les violurs et voleurs des Emirates.
Le plus grand scandale de l’Algérie c’est la Sonatrach accaparée et gérée par la dachra. Il faut voir les emplois fictifs au sein de la Sonatrach ! Ce n’est pas un, deux ou trois personnes concernés mais, toute l’équipe dirigeante. Le type il arrive de sa dachra le jour même il est promu responsable avec logement et voiture. Pourquoi vous ne dénoncez pas tout ça ?
Au restaurant, on ne parle que français et un patois que certains détraqués persistent à vouloir appeler langue.
Allez voir le ministère de l’enseignement supérieur, c’est la dachra. Vous allez pour signer un papier, vous en aurez pour 3 mois.
C’est facile de cibler une partie et jouer au chevalier blanc. Si on veut une Algérie nouvelle, il faut s’attaquer à tous les maux.
et tous les autres employés à ne rien faire dans les différents consulats en France ou ailleurs, Air Algérie, les bureaux de sonatrach à l’étranger qui ne servent à rien, etc…??????
« Il faut savoir que l’ELCO a été mis en place pour la première fois en 1973 sur le sol français à la demande du Portugal. L’Italie et la Tunisie l’adoptent en 1974,le Maroc et l’Espagne en 1975,l a Yougoslavie en 1977 et un peu plus tard l’Algérie en 1982. »*
Toujours bon dernier, le pouvoir algérien.