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vendredi, mars 29, 2024

Référendum sur la Nouvelle Constitution : Abdelmadjid Tebboune votera demain dimanche par… procuration

Abdelmadjid Tebboune est malade, très affaibli et hospitalisé à l’étranger, mais il votera tout de même demain dimanche 1er novembre lors du référendum sur l’adoption de la nouvelle Constitution. Le président algérien votera par procuration, a appris Algérie Part de plusieurs sources proches de l’entourage du Chef de l’Etat hospitalisé à Cologne en Allemagne après avoir été infecté au coronavirus COVID-19.  

Selon nos sources, une personne votera au nom et à la place de l’actuel Président de la République. Il s’agit d’un membre de sa famille ou de son ami et proche conseiller au Palais Présidentiel d’El-Mouradia, Abdelhafid Allahoum. Ce dernier a retrouvé sa santé après avoir observé une période de confinement sanitaire à l’hôpital militaire d’Ain Naadja. Abdelhafid Allahoum est l’un des collaborateurs les plus fidèles et proches d’Abdelmadjid Tebboune.

Signalons enfin que ce projet de nouvelle Constitution même s’il est adopté à la majorité écrasante demain dimanche lors du référendum populaire prévu à cet effet, il ne pourra nullement être concrétisé ni mis en vigueur tant que le Chef de l’Etat n’est pas de retour au pays pour signer et valider officiellement le nouveau texte de la Loi Fondamentale. Si par malheur, le Président Tebboune ne peut pas revenir à sa meilleure forme pour continuer l’exercice de ses fonctions, cette nouvelle Constitution deviendra caduque et perdra toute légalité car elle ne pourra pas être validée par une autre instance. La validation de la Nouvelle Constitution relève uniquement des prérogatives du Président de la République. Or, ce dernier est absent pour une période qui demeure indéterminée. C’est dire que le référendum populaire de demain dimanche 1er novembre risque de ne servir… absolument à rien si par malchance, Abdelmadjid Tebboune est incapable de revenir au Palais Présidentiel d’El-Mouradia pour poursuivre sa mission à la tête de l’Etat algérien.

Il s’agit donc d’une situation totalement inédite dans l’histoire de l’Algérie comme dans la jurisprudence constitutionnelle car aucun article de loi ne prévoit ce qu’il faut faire lorsqu’un Président de la République tombe gravement malade et se retrouve « empêché » de poursuivre ses fonctions à la veille de l’organisation d’un référendum sur un projet aussi stratégique que celui de la nouvelle Constitution du pays. L’Algérie sera confrontée une nouvelle fois à une autre crise d’incertitude dont elle se serait bien passée.

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