Attaqué de toute part, Rabah Madjer tente de répliquer. Il ne nie pas avoir obtenu une assiette foncière. Mais il veut donner une légitimité à cette acquisition qui sème le doute sur l’ancienne star du football algérien.
Dans une interview accordée au site « Goal », Rabah Madjer tente donc de jouer sur la transparence. «L’information selon laquelle le wali (préfet, ndlr) de la capitale me l’a donné gratuitement ou dans des conditions illicites sont totalement fausses », a indique Rabah Madjer. Puis, le sélectionneur national précise qu’il accepte de « répondre », par « souci de transparence » et parce que « je n’ai rien à cacher ». Dans le fond, il précise qu’il s’agit d’une « concession de terrain que j’ai obtenue dans les règles afin de bâtir une école de football (…) Et je le loue pour une durée de 99 ans, comme les lois me le permettent et en y mettant le prix nécessaire ».
Pourtant, dans son entourage, on précise qu’il ne s’agit en rien d’une école de football. Le projet que Rabah Madjer compte réaliser un complexe sportif avec de petites salles de « five foot », destinées aux jeunes. Mais le projet comporte également des salles de jeux pour rentabiliser le commerce. Certaines sources indiquent, en revanche, que Madjer compte effectivement réserver des «accès gratuits » à des enfants issus des milieux pauvres par le biais d’une fondation qu’il va créer.
Saïd Sadia