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jeudi, avril 25, 2024

Plusieurs quartiers de la capitale Alger inondés à cause des négligences des autorités locales

A Alger, plusieurs quartiers se sont transformés en immenses piscines à ciel ouvert à la suite des inondations provoquées par des intempéries. Les Algérois se sont réveillés mardi matin dans la boue et les flaques d’eau. Birkhadem, El Annasser, El-Hamma, Belouizdad, Hussein Dey ou Oued Kniss ont été partiellement inondés, voire totalement inondés dans certaines zones où les intempéries ont provoqué des dégâts impressionnants. 

Des routes éventrées juste à côte du Palais de la Cour d’Alger à El-Annasser, l’ex-Ruisseau, la route menant vers Bir Mourad Rais fermée à la circulation à cause des torrents de boue qui emportent tout sur le passage, ces images qui ont été immortalisées par des témoins oculaires ont choqué les habitants d’Alger. Ce mardi matin, la capitale, une énorme agglomération avec presque 8 millions d’habitants, était presque totalement paralysée par les conséquences désastreuses des intempéries.

Même au niveau de la fameuse autoroute qui relie Blida à Alger, de nombreux tronçons ont été envahies par d’impressionnantes quantités d’eaux de pluies. C’est dire que les pluies ont causé d’énormes désagréments aux habitants de la capitale Alger et les localités environnantes. Pour l’heure, la Protection Civile n’a communiqué aucun bilan précise concernant les dégâts matériels causées par ces intempéries.

Mais une interrogation persiste : pourquoi les autorités locales n’ont pris leurs dispositions afin de faire face aux éventuelles conséquences néfastes de ces intempéries.

L’Office national de la météorologie (ONM) avait bel et bien lancé le 7 septembre un bulletin météo spécial (BMS) pour alerter les habitants des wilayas concernées. Météo Algérie a mis en garde contre de fortes pluies accompagnées d’orages qui s’abattront sur les wilayas côtières suivantes : Tipaza, Alger, Boumerdes, Tizi Ouzou, Bejaïa, Jijel et Skikda ainsi que sur Blida et Bouira. Les autorités locales de toutes ces wilayas savaient donc qu’il y avait un risque élevé d’intempéries. Et pourtant, rien n’a été fait concrètement pour nettoyer les avaloirs, les conduites des évacuations des eaux de pluies et améliorer les réseaux d’assainissement. Le résultat de ces négligence est catastrophique : des quartiers entiers transformés en marécages.

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