Durant l’année 2020, les importations algériennes des fèves de soja ont totalement explosé atteignant une augmentation phénoménale de 2512 % en 2020 par rapport à l’année 2019 ! C’est un document officiel des services des douanes algériennes qui le dit et l’affirme. Il s’agit effectivement d’un document dressé par la Direction des Etudes et de la Prospective de la direction générale des douanes algériennes pour relater tous les tenants et aboutissants des opérations de commerce extérieur pendant les 11 mois de l’année 2020.
Ce document nous apprend que l’Algérie a importé plus de 293 millions de dollars en 2020 de fèves de soja avec un volume des importations qui est en hausse de plus de 2512 % par rapport à 2019 ! Un record inédit et historique. Mais pourquoi autant d’engouement en Algérie pour les importations des fèves de soja au moment où le pays travers de l’une des pires crises financières de l’Histoire dans le sillage de la pandémie de la COVID-19 ?
D’abord, il faut savoir que les produits à base de soja proviennent de la fève de soja. Le soja est un légume qui est utilisé pour fabriquer le tofu, le lait de soja, la farine de soja, le miso et de nombreux autres aliments. Contrairement à d’autres aliments végétaux, la teneur en protéines du soja est équivalente à celle des produits d’origine animale. Comme la viande, le soja est une protéine complète. Cela signifie qu’il fournit tous les acides aminés essentiels dont votre corps a besoin mais qu’il ne peut produire lui-même.
En Algérie, le soja est effectivement très recherché pour son utilisation dans la production de l’huile et des tourteaux utilisés dans l’alimentation animale. L’Algérie est le 2e consommateur africain d’huile de soja derrière l’Egypte et le 4e importateur mondial de la denrée. Mais l’Algérie dispose de plusieurs atouts stratégiques qui lui permettent de produire du soja sur son vaste territoire au lieu de l’importer massivement depuis l’étranger en dépensant plus de 293 millions de dollars en 2020.
Depuis 2009, des agronomes algériens tentent de convaincre les autorités algériennes de se lancer dans la production locale du Soja. En vain car aucune oreille attentive n’est tendue à ses spécialistes algériens. et pourtant, s’appuyant sur les essais réalisés par son établissement dans le sud du pays (Laghouat et Ghardaïa notamment) et au niveau des Hauts Plateaux et qui ont donné des résultats encourageants, Ahmed Benchernine, un chercheur au centre de recherche algérien, spécialisé dans la promotion des dérivés du soja destinés à l’alimentation humaine (Soy Village), avait affirmé que l’Algérie dispose d’importantes possibilités de production du soja grâce aux conditions climatiques favorables et aux besoins potentiels en matière de consommation de ce produit.
En 2009, le même chercheur avait démontré que le rendement agricole du soja peut atteindre les 50 quintaux par hectare en Algérie. Parmi les résultats établis, le chercheur avait précisé que « c’est que cette culture s’adapte non seulement au sol du sud du pays, mais participe aussi à sa fertilisation et à la diminution du sel contenu dans la terre ».
Outre son important rendement, la culture du soja est écologique puisqu’elle n’a pas besoin de produits chimiques, les engrais notamment. Il faut savoir que la presse des graines de soja peut donner de l’huile à 0% cholestérol alors que les tourteaux (résidus des graines de soja) peuvent être un aliment de bétail dont l’Algérie est importatrice. En matière de consommation, la production du lait à partir des graines de soja peut combler le déficit de l’Algérie en matière de lait de vache, estiment certains spécialistes. D’après une étude initiée par des universitaires algériens si chaque commune du pays consacrait 2 ha pour cette culture, on arriverait à une production de 119.520 quintaux par an avec une génération de 12.000 postes d’emplois.
Le docteur Hadj Lakhel Belkacem de l’Institut national de la santé publique (INSP), avait estimé par le passé que « les possibilités de produire du soja en Algérie existent, bien que sa culture entre en concurrence avec d’autres légumineuses ». Soulignant aussi « le problème d’eau, puisque le soja en demande à volonté, mais surtout la nécessité d’une forte main-d’œuvre comme les autres légumineuses, et parce que le machinisme agricole n’est pas développé chez nous », le Dr Hadj Lakhel avait suggéré aussi dans ce contexte la possibilité de produire du soja en partenariat avec des pays africains au lieu de l’importer d’autres continents ».
Au lieu d’écouter ces recommandations scientifiques et concrètes, les autorités algériennes ont maintenu la dépendance vis-à-vis de l’étranger en gaspillant des fortunes de devises à l’étranger. Triste gâchis.
Chechez qui le boy qui importe et quels general genocidaire est litteralment derriere lui, et vous allez savoir pourquoi ils ne cultivent pas le soja en Algerie. Les hauts plateaux peuvent etre utiliser pour cultiver le soja, le bresil brule l’amazonie pour que des multinationals cultivent le soja! J’ai connu un Algerien qui voulais cultiver le soja en Algerie et cela fait plus de 20 ans. Apres des etudes de faisabilite’, ils lui ont refuser de lui donner des concessions de terre sur les haut plateau!!! Mais Rabrab, Tahkout, Haddad qui ont des generaux litteralement cole’ derriere eux ont eu des terrains dans les villes!
Ont importe tout,absolument tout, aucune production et bientôt ont aura plus d’eau et il va falloir importer des tonnes de papiers toilette.
Derrière chaque milliardaire, il y a un képi vert avec son chapelet blanc. Rien ne se fait et ne se décide sans lui. On ne devient pas milliardaire du jour au lendemain. Il faut au moins deux générations.