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samedi, septembre 30, 2023

En plein Ramadhan, Djezzy suscite la colère de ses travailleurs en réduisant leurs salaires

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Il ne se passe pas un jour sans que l’entreprise Optimum Telecom Algérie qui exploite la marque Djezzy ne soit confrontée aux conséquences désastreuses de la mauvaise gestion de Vincenzo Nesci.
Il y a quelques jours, ce sont les employés de Djezzy au niveau du siège sis à Dar El Beida à Alger qui ont entamé un sit-in de protestation.
En effet, les employés ont été victimes d’un abus manifeste de la part des responsables qui ont décidé de leur annuler un bonus et donc de réduire leur salaire et ce sans concertation ou information préliminaire.
Le président Exécutif du conseil d’administration de Djezzy dans l’incapacité d’endiguer les pertes colossales, qui selon nos informations continuent d’éroder les marges de bénéfices, a décidé de réduire les charges en s’attaquant la semaine passée à la rémunération des employés de Djezzy.
La récente résiliation des contrats de distribution de pas moins de 5 distributeurs de la société Djezzy s’inscrit, d’ailleurs, dans cette fuite en avant qui consiste à s’attaquer aux coûts là ou il eut fallu une solide politique commerciale de reconquête.
Cette toute récente réduction du nombre de distributeurs a, selon une source interne, précipité vers le bas les chiffres des ventes de la zone stratégique centre.
Vincenzo Nesci n’a, pourtant, toujours pas désigné de distributeurs pour cette zone au grand étonnement des employés et des distributeurs retenus qui ont été dirigés vers des zones exclusives pour la plupart éloignées de leur siège social.
Ces décisions  absurdes et illogiques vont certainement sanctionner les abonnés de Djezzy du fait de la raréfaction des recharges et ce sans que ni l’agence de régulation (L’ARPT), ni le Fonds national des Investissements (FNI) ne viennent remettre de l’ordre dans ce qui se considère par les experts en télécommunication comme un prélude à une banqueroute programmée.
Les interprétations vont bon train et les langues commencent à se délier sur des incohérences profondes commises par le premier responsable de l’entreprise, détenue en majorité par l’Etat algérien, sur lesquelles nous reviendrons dans notre prochaine édition.
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