C’est la question qui revient sur toutes les lèvres. Que doit-on faire de ce scrutin présidentiel qui est prévu le 04 juillet prochain ? Les uns jugent ce scrutin « impossible », d’autres estiment qu’il est encore « nécessaire » en dépit des manifestations organisées par des millions d’Algériens chaque vendredi.
Partant de ce constant, ce scrutin présidentiel devient « utopique » dans la mesure où » plus personne » n’y croit, a déclaré vendredi soir, Sofiane Chioukh, membre de l’Instance présidentielle du Front des Forces socialistes (FFS), réitérant le soutien du parti aux revendications populaires.
« Le rendez-vous du 4 juillet est utopique, plus personne n’y croit. L’idée est de prendre le temps, sans s’éterniser pour autant, afin de trouver des solutions pérennes, à savoir l’installation d’institutions solides et représentatives des Algériens et d’aller à des élections crédibles et transparentes » , a déclaré le Pr Chioukh , à la presse, en marge d’une rencontre nationale avec les élus locaux du parti, consacrée à l’examen de la crise politique actuelle.
Le Pr Chioukh a, à ce propos, tenu à relever que « les solutions politiques proposées par le FFS depuis 1963, et face auxquelles le pouvoir a toujours été autiste, sont actuellement à l’ordre du jour », à travers les revendications de la rue, rappelant notamment celles liées à l’ouverture d’une Conférence nationale de consensus devant aboutir à « un projet national qui réponde aux aspirations de tous les Algériens « . De même que la mise en place d’une II éme République ainsi qu’une Constituante représentative des différents courants politiques et souverainement élue par le peuple.