Son père fut l’un des hommes les plus puissants du régime algérien. Ahmed Lamine Belkheir est le fils du général Larbi Belkheir : l’homme qu’on appelait pendant de nombreuses années le « cardinal ».
Chef de cabinet des présidents Benjedid et Bouteflika, et ministre de l’Intérieur au moment de l’assassinat du président Boudiaf à Annaba, le
Un businessman qui a misé son argent sur l’industrie agroalimentaire notamment les pâtes et la semoulerie, a-t-on constaté suite à nos investigations. Et c’est à Ghardaïa au sud du pays que le fils du général Belheir a investi son argent pour lancer ses deux premières affaires : la Semoulerie du Sersou et les Pâtes du Sersou. Mais la première entreprise est radiée en 2009 et Ahmed Lamine Belkheir a conservé uniquement son entreprise des pâtes. Parmi ses associés, on retrouve Meriem LOUHIBI, la sœur du célèbre Hadj Mokhtar LOUHIBI, beau-frère du défunt général Belkheir, ancien diplomate et ami proche du feu président Chadli Bendjedid. Hadj Mokhtar Louhibi fut un homme très puissant à qui on prête une immense fortune amassée au cours de ses longues années d’exercice du pouvoir.
Cependant, cette fortune ne semble pas avoir permis à Ahmed Lamine Belkheir de réussir toutes ces affaires. Preuve en est, son troisième investissement se solde par un échec. En effet, Hassi Lefhel Eaux Minérales est l’autre entreprise que le fils du général Belkheir a été contraint de fermer en 2011 car les analyses de l’eau de cette source minérale n’ont pas permis son exploitation. Et pourtant, pour réussir cette affaire, Ahmed Lamine Belkheir avait pris comme cogérant… Ali HADDAD, le fameux patron du FCE et l’une des plus grosses fortunes du pays. Là encore, la fortune d’un richissime associé n’a pas porté chance au fils du général Belkheir.