La longue liste des « exclus » du FFS va bientôt s’allonger. Après avoir « gelé » les activités de l’ancien chef du groupe parlementaire, Chaffaâ Bouaiche, la direction du plus vieux parti de l’opposition a convoqué la parlementaire Salima Ghezali pour s’expliquer, le 06 octobre prochain, devant la commission de « règlement des conflits », à savoir la « commission de discipline ».
La raison ? La direction du FFS n’a pas vu d’un bon œil une contribution publiée dans la presse en août dernier dans laquelle l’ancienne journaliste interpellait directement le chef d’Etat-Major de l’ANP sur notamment la séparation du pouvoir politique de l’armée.
Selon des proches de la députée, Salima Ghezali va se présenter à la commission de discipline par « discipline militante ». Mais elle va défendre sa liberté de s’exprimer librement. Un avis que partagent beaucoup de cadres du FFS qui ne comprennent pas comment peut-on se permettre de convoquer des militants pour les interroger sur l’exercice de leur droit à l’expression libre ; surtout que Salima Ghezali ne s’est exprimée, là, que comme simple députée et non au nom de son parti !
Connue pour son franc-parler et surtout pour ses thèses « qui-tue-quistes », Salima Ghezali était très proche de Hocine Aït-Ahmed.