Nabil Mellah, le directeur général de Merinal, l’un des plus importants groupes pharmaceutiques privés en Algérie, a été incarcéré officiellement ce dimanche 9 mai par la justice algérienne. C’est le tribunal de Sidi M’hamed à Alger qui a décidé de le placer sous mandat de dépôt après l’avoir inculpé de blanchiment d’argent et d’infraction sur les mouvements de capitaux, a pu confirmer Algérie Part auprès de plusieurs sources judiciaires concordantes.
Le juge d’instruction auprès de la 6e chambre du tribunal de Sidi M’hamed a accusé Nabil Mellah d’avoir importé et vendu à perte un médicament pendant plusieurs exercices. Il faisait l’objet officiellement d’une plainte du ministère de l’industrie pharmaceutique pour « pratique commerciale illicite ».
Le dossier est complexe d’un point de vue technique et relève de la règlementation algérienne des changes, souvent décriée pour son archaïsme par rapport aux finances internationales, qui contient de nombreux pièges dans lesquels tombent régulièrement les entrepreneurs algériens. Pour résumer cette affaire sans s’encombrer des détails techniques, Nabil Mellah a été épinglé sévèrement par la justice algérienne qui lui reproche une opération d’exportation pendant laquelle son client a envoyé 2 mille euros de moins que le montant prévu pour dédommagement d’une quantité de médicaments endommagés au cours d’une opération de transport. Ce procédé est qualifié de « pratique courante » dans le secteur pharmaceutique. Mais la justice algérienne ne l’entend pas de cette oreille et a requalifié les faits en leur imputant une dimension assez grave puisque Nabil Mellah est au coeur d’un dossier d’accusation de blanchiment d’argent et infraction sur les mouvements de capitaux pour sous-facturation à l’importation et l’exportation.
Plusieurs sources judiciaires ont souligné que ce dossier a des dessous politiques car Nabil Mellah est le principal sponsor du média Radio M, la web radio engagée politiquement en faveur du Hirak et qui réalise des émissions politiques depuis Alger en dépit des intimidations sécuritaires et harcèlement judiciaire dont fait l’objet la rédaction de ce média algérien, l’un des rares médias encore plus au moins indépendants sur la place d’Alger.
« Nabil Mellah est le 3e actionnaire de Interface Médias SPA éditeur de Radio M et de Maghreb Emergent et membre de son conseil d’administration depuis 2017 », a reconnu à cet effet Kadi Ihsane, le principal directeur de publication de Radio M et de Maghreb Emergent. « Les poursuites contre Nabil Mellah se conjuguent toutes sous le spectre d’un « sous dossier » invisible », a commenté Kadi Ihsane dans un article paru sur Maghreb Emergent qui résume les tenants et aboutissants de l’incarcération de l’industriel Nabil Mellah.
Kadi Ihsane a confirmé enfin le placement en détention de son associé et sponsor en raison de son implication dans une affaire de « vente à perte » concernant un produit pharmaceutique appelé Imurel.
Ils peuvent tuer le revolutionnaire,ils ne viendront pas à bout de la Révolution !
« … dossier d’accusation de blanchiment d’argent et infraction sur les mouvements de capitaux pour sous-facturation à l’importation et l’exportation ». Quel est le secret pour réussir à blanchir de l’argent en sous-facturant à l’importation? Une autre mou3djiza tout algérienne!
J’aime bien écouter certaines émissions sur youtube, comme le café presse politique (Cpp)
C’est une radio non mounbatiha au régime donc forcément ils sont ennemis comme tous ceux qui ne se mettent pas à quatre pattes en disant n3em sidi !!!!
Pas de quartier
L’argent de la surfacturation est plus important (il n’excuse pas) que celui de la corruption
avec la présomption d’inoscence
Cela ne m’empeche pas d’apprécier IHSAN (je peux me permettre d’écrire IHSAN)