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jeudi, avril 25, 2024

Ministère de l’Energie : L’incroyable dérapage du supposé colonel Mourad Khaldi

Hallucinant scandale au ministère de l’Energie à Alger. Le premier responsable de la direction générale de l’Energie a été victime d’une tentative d’agression perpétrée par le supposé colonel Mourad Khaldi, le chef de la sécurité interne au ministère de l’Energie. Ce colonel qui prétend faire partie des services secrets algériens n’est pas à sa première tentative d’agression à l’encontre des cadres et directeurs centraux du ministère de l’Energie. 

Mardi dernier, Mourad Khaldi s’est permis d’entrer de force dans le bureau du responsable de la direction générale de l’Energie en lui intimant l’ordre sur un ton menaçant de lui remettre un dossier confidentiel sur un projet gazier stratégique. Le haut cadre du ministère de l’Energie a opposé une fin de non-recevoir catégorique au colonel Mourad Khaldi. Mais ce dernier a redoublé d’agressivité en élevant le ton pour formuler de graves menaces à l’encontre de son interlocuteur ébahi par la virulence des propos du chef de sécurité du ministère de l’Energie.

Le soi-disant colonel Mourad Khaldi a clairement expliqué à son interlocuteur qu’il pourrait le démettre de ses fonctions grâce à ses relais puissants au sein des services secrets algériens. Mourad Khaldi voulait à tout prix récupérer le dossier confidentiel qu’il nourrissait étrangement son intérêt alors qu’il n’a absolument aucun droit de se mêler des activités internes aux divers départements ministères de l’Energie. Fort heureusement, le responsable de la direction générale de l’Energie n’a pas plié face au diktat de ce colonel qui s’est cru tout permis au nom de quelques prérogatives sécuritaires que lui confère sa mission au sein de ce ministère névralgique de l’Etat.

A maintes reprises, Mourad Khaldi se fait remarquer par son comportement indélicat et menaçant à l’encontre des hauts responsables du ministère de l’Energie. L’homme tente de faire croire à ses interlocuteurs qu’il doit récupérer des documents confidentiels pour les besoins d’une enquête diligentée par les « services de renseignement ». Un argument totalement fallacieux et infondé car il n’y a aucun lien organique entre Mourad Khaldi et la Direction générale de la sécurité interne (DGSI), la principale branche du renseignement algérien. Ce colonel n’est que le chef de sécurité interne au ministère de l’Energie. Le ministre Abdelmadjid Attar a manifesté sa volonté de se séparer de cet encombrant colonel qui défraie régulièrement la chronique. Mais au Premier-ministère, le département d’Abdelaziz Djerad, des voix s’élèvent à chaque fois pour maintenir le sieur Mourad Khaldi dans son poste en dépit de ses incartades. Un véritable spectacle désolant au sein de l’un des ministères les plus stratégiques du gouvernement algérien. Honteux !

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7 تعليقات

  1. On avait défrayé les chroniques sur le « Qui tue qui » et voilà que maintenant on en arrive au « Qui est Qui » !
    décidemment, notre système « poupées russes » n’a pas fini de nous livrer tous ses secrets. On ira de bricolage en bricolage, tant que notre justice ne s’occupe que des gens du 1er collège.

  2. C’est etrange! cet individu etant de la « securite' » insecurisante il doit avoir acces aux bureaus surtous la nuit, a toutes les lignes de communications ou il se place entre toutes les lignes, il assiste a toutes les commissions de marche’, il doit avoir des centaines d’oreilles et autant de yeux! Ca donc etre quelqu’un qui ne sait pas faire son travaille meme dans un pays « de parasites absolue » (dictature), c’est tous. Et juste pour cela il doit etre demis de son role de securite’-parasite.

  3. Comme elle est magnifique notre démocratie… vous vous rendez compte.. ont jette en prison quelqu’un qui caricature le président et ont glorifié nos généraux, colonels .. pilleurs… menteurs.. voleurs..
    Et j’en passe . République démocratique et populaire pauvre Algérie et pauvre de nous .

  4. Tant qu il y aura des ingérences d’intimidation pour prendre connaissance des secrets, comme ça été la désagréable et préjudiciable intrusion d’un certain colonel corrompu dans l’affaire de l’autoroute, le pays ne peut préserver ses intérêts lors des négociations avec des partenaires étrangers déjà rompus aux pratiques mafieuses grace à la compromission de cadres sans foi ni loi. Le chef d’état-major et le président de la république devront recadrer et limiter les attributions de ces officiers de sécurité se croyant tout permis comme du temps de l’ancien régime alors que l’Algérie dispose de structures de contrôle appropriés, divers offices de repression et de lutte contre la corruption, cour des comptes, IGF .chaque structure quelle qu elle soit devant conclure des contrats avec des organismes étrangers doivent obligatoirement disposer de cellules étoffées de cadres compétents dans tous les domaines et ce pour éviter la naissance ultérieure de litiges qui pourraient couter très cher en cas d’arbitrage international. enfin,l assainissement de l’organigramme et des rouages de ce secteur névralgique s’impose dans l’urgence pour l efficacité des institutions de la nouvelle république algérienne afin que les gestionnaires engagés honnetement ne sentent pas oppressés par cette chappe de plomb qui les angoisse.

  5. l’Algerie des « supposes », des alias, des Abou Klibou dit Hamza, .. , zmimra dit Abou Khororo….Quelle farce, tous ces faux noms et associes.. on est en trein de vivre un cauchemar . On devait etre au meme niveau economique que l’Espagne en 2021 , helas on racle le fond du puit. Abane, Mhidi, Krim, Nsoumer, Mokarni et tous les autres vrais patriotes , pleurez dans vos tombes…