Non, c’est faux le défunt enseignant français Samuel Paty décapité vendredi dernier pour voir montré des dessins et caricatures de Charlie Hebdo sur le Prophète de l’Islam n’a jamais tenu des propos islamophobes ni stigmatisé les élèves musulmans. Et c’est l’enquête menée en ce moment par la justice française qui vient de démanteler tous les mensonges véhiculés et propagés sur les méthodes de travail de cet enseignant dont la mort tragique a ému toute la France et l’Europe.
Ce mercredi 21 octobre, c’est le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, qui a fait le point sur les dernières avancées de l’enquête concernant le meurtre de Samuel Paty. Ce magistrat a affirmé clairement que Samuel Paty a été la cible d’une campagne hostile et mensongère de la part d’un parent d’élève malhonnête et extrémiste. L’enquête judiciaire a démontré que cette campagne visant le professeur d’histoire-géographie reposait sur des faits inexacts, a dit le procureur antiterroriste. M. Ricard a confirmé que la fille de Brahim C., le parent d’élève à l’origine de la polémique, n’avait en réalité pas participé au cours d’éducation civique de Samuel Paty. L’exclusion de cette dernière n’avait également aucun rapport avec le cours du professeur tué.
Lors de son audition au commissariat le 12 octobre, soit six jours après avoir donné un cours d’enseignement moral et civique sur le thème de la liberté d’expression – et quatre jours avant d’être assassiné –, Samuel Paty a démenti les affirmations de la jeune fille qui l’incriminait et avait donné une autre version des faits, selon les informations de Franceinfo.
Une plainte avait été déposée par le parent d’une élève contre le professeur d’histoire-géographie pour « diffusion d’images pornographiques », après que ce dernier eut montré à ses élèves des caricatures de Mahomet parues dans Charlie Hebdo. Ce parent d’élèves avait également diffusé une vidéo, qui a fait le tour des réseaux sociaux, dans laquelle il traitait M. Paty de « voyou » et appelait à « dire stop ». Les policiers ont interrogé l’enseignant sur la rumeur affirmant qu’il avait demandé aux élèves musulmans de se signaler et de sortir de la classe. Il a démenti fermement :
« J’avais proposé à mes élèves de détourner le regard quelques secondes s’ils pensaient être choqués pour une raison ou pour une autre. A aucun moment je n’ai déclaré aux élèves : “Les musulmans, vous pouvez sortir car vous allez être choqués.” Et je n’ai pas demandé aux élèves quels étaient ceux qui étaient de confession musulmane. »
L’enseignant a aussi affirmé que l’élève – dont le père a déposé plainte – qui se plaignait de l’attitude de son professeur n’était pas présente lors du cours en question. « Cette dernière le situe en effet le 5 octobre, alors qu’il s’est en réalité déroulé le 6 », rapporte Franceinfo. « Elle a inventé un récit au travers de rumeurs d’élèves. Il s’agit d’une fausse déclaration dans le but de nuire à l’image du professeur que je représente, du collège et de l’institution », a dénoncé Samuel Paty, qui a porté plainte à son tour pour « diffamation publique » concernant la vidéo mise en ligne par le père de cette élève.
Autre audition : celle de la principale de l’établissement où enseignait Samuel Paty.
Elle soutient l’enseignant et décrit l’atmosphère délétère qui règne autour du collège, évoquant notamment des appels menaçants. Peu après 17 heures, quatre jours après ces auditions, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie de 47 ans est sauvagement assassiné puis décapité alors qu’il rentre chez lui.
Source : Le Monde et France Info
Qui dit vrai qui dit faux ?
Le fait de montrer de caricatures qui sont insultantes pour une partie des eleves dans une classe, ecole et/ou pays est un viol moral. C’est une destruction de la personalite’ de l’eleve qui est voulu par ceux qui s’attaquent directement et en leurs presences a la religion des eleves. Un eleve est en formation et emotionnellement sont tres vulnerable surtous si celui qui attaque la croyance est celui qui est cense’ etre le maitre qui ensiegne! Quel crime contre l’humanite’!!!
En France, Larbi, on a un truc, ça s’appelle LE DROIT AU BLASPHEME. C’est inscrit dans la loi. Ca fait partie de la culture française et c’est grâce à ce droit au blasphème que l’état français a finalement réussi à devenir indépendant de l’église catholique et que la France est un pays où n’importe qui peut exercer sa religion librement. Si on n’avait pas ce droit au blasphème, cher Larbi, les gens de confession musulmans n’aurait qu’un seul droit : celui de la fermer, au mieux. Peut-être même que leur venue sur le territoire français serait conditionnée d’une conversion au catholicisme. Super non ? Alors la république française, c’est pas à la carte en fait. C’est un package groupé, indissociable, imparfait, qui ne peut pas plaire à tout le monde, et où de très nombreuses choses sont à revoir. Mais notre droit au blasphème, on y tient, on se l’applique et si cela ne te convient pas ou que tu souhaites autre chose pour tes enfants, le monde est grand : déménages.
En attendant, « crime contre l’humanité » est un bien grand mot alors qu’un type a été décapité pour avoir montré… un putain de dessin. Un dessin est insupportable, un « viol moral », mais un mec décapité c’est pas un souci ? Ton compas moral est détraqué. Je t’invite vivement à te barrer de la France, rends toi dans un pays où on ne blasphèmera pas sur ton prophète. Mais je te préviens. Dans ces pays là, c’est pas à la carte non plus. Et je suis pas certaine que le menu soit plus appétissant. A bon entendeur, salut.
Non mais nadege pourquoi demander à cet homme de partir de France ?? Quel est le rapport ??? En France on a pas aussi un truc qui s apelle la liberté d expression ??? Du coup si ca vous convient pas il n y a plus droit ?? Et il pense que montrer celui qui représente sa religion, le prophète, en position humiliante ( a 4 pattes et nu de dos donc ) est un viol moral . C est son opinion . Pourquoi parler du meurtre de monsieur Paty . Il n y fait pas référence. Le fait qu’ il soit mort pour les avoir montré ne fait pas partie de ce qu’ il apelle un viol moral . Ne c.onfondez pas tout . On peut être contre le meurtre et avoir une opinion . Pour ma part des lors que des innocents au hasard sont tués par des sociopathe (qui se cachent derrière une idéologie ) ce devrait etre la limite ! On ne va pas continuer éternellement a les traquer c est impossible ! Cessons donc de prendre des risques la vie est plus importante que cette pseudo libérté ! Surtout que ceux qui dessinent sont cachés et protégés mais les milliers de profs et d innocents sont livrés a eux même !
Dernière chose c est un journal algérien donc rien n indique que larbi vive en France !!