Non, ce n’est pas vrai l’Algérie n’est pas en déclin ou en récession depuis uniquement 2020 à cause des conséquences de la pandémie de la COVID-19. L’Algérie subit de plein fouet une crise financière et économique très inquiétante depuis 2019 année pendant laquelle les fortes perturbations politiques et le refus du régime de répondre aux revendications démocratiques du mouvement populaire, le Hirak, ont conduit l’Algérie à subir une décadence accélérée de son tissu économique.
Et ce sont les chiffres « officiels » de l’Office National des Statistiques (ONS) qui le prouvent. Ces chiffres sont établis par le répertoire national des entreprises, élaboré par l’ONS, qui est une liste exhaustive des entreprises issues essentiellement des fichiers des sources
administratives.
Ces données nous renseignent ainsi sur tous les résultats concernant l’ensemble du système productif des entités économiques. Grâce à ce répertoire de l’ONS, nous avons pu constater que le nombre d’entreprises radiées du registre de commerce a été de 4 506 en 2019, une hausse de 471 entreprises radiées par rapport à 2018, soit 11,67%. Les entreprises radiées sont les entreprises qui ont été contraintes de cesser leurs activités à cause des problèmes financiers qui menacent leur survie.
En 2019, en pleins troubles politiques, ce sont les entreprises du bâtiment qui ont été davantage touchées par les faillites et les cessations d’activités. Le BTP a été le premier secteur touché à cause de la chute des investissements publics et le gel des financements de l’Etat. Par ailleurs, c’est dans ce secteur que des groupes privés ont été décapités lorsque leurs patrons ont été écroués à l’image d’Ali Haddad de l’ETRHB et des frères Kouninef du groupe KOUGC.
Cette vague de faillites et de gel des activités s’est étendue aux autres secteurs économiques à l’image du secteur de la restauration, réparation automobile et ses articles domestiques, un secteur dans lequel plus de 1086 entreprises ont disparu durant le deuxième semestre de l’année 2019. Dans le secteur de l’industrie manufacturière, plus de 513 entreprises algériennes ont mis la clé sous le paillasson pendant la même période. Le secteur de la construction a été également épinglée puisque durant les 6 derniers mois de l’année 2019, plus de 440 ont fermé et congédié leurs travailleurs.
L’Algérie patine donc dans une sérieuse crise depuis 2019 et la pandémie de la COVID-19 n’a fait qu’aggraver le déséquilibre dont souffre le pays à cause de son instabilité politique.
Ce n’est pas vrai tout ça, l’Algérie est en crise depuis son « indépendance « c’est à dire depuis 1962.
Le proverbe dit :qui sème le vent récolte la tempête, et nous , nous avons semé le pétrole, logiquement aujourd’hui ont récolte la faillite, j’ai mal pour mon pays, j’ai mal pour mes compatriotes, pauvres Algérie et pauvre de nous.
Absolument! Politiquement, economiquement, et culturellement, l’Algerie est en crise depuis 1962. On n’as pas avance d’un clou dans tous les domaines. Meme les milliers de cadres eduques a coup de milliards sont partis dans les annees 90s , chasses par l’insecurite et les crimes crapuleux dont la population a ete victime. Priere de corriger l’annee.
Balou, BRAVO . vos mots ont un sens que vous écrivez ; » pauvre Algérie et pauvre de nous », nous avons mal pour notre famille ,pour nos amis, et pour nos compatriotes.
Grande humiliation, le Président Tebbboune se fait soigner en Allemagne pour une opérations
du pied ??????????????????????????? alors combien de mes compatriotes sont dans des hôpitaux (it is not fair) L’Algérie est gangrenée par la corruption depuis des années. , il va revenir « » » »fauteuil roulant ou des béquilles » » »
Faux mes amis.
L’Algérie sombre depuis 1830 minimum date à laquelle elle ne maîtrise plus son destin.