Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a révélé samedi à Alger que les catastrophes naturelles ont coûté à l’Etat algérien plus de 5 milliards de dollars entre 2004 et 2020. Ces dépenses ont été assumées entièrement par l’Etat algérien en raison de l’absence d’une culture nationale des « assurances », a déploré le Premier-ministre dans son intervention lors de la journée d’information organisée par l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (Abef), à l’occasion de la Journée mondiale de l’épargne.
Le même haut responsable a reconnu que le taux de pénétration de l’assurance en Algérie demeure très faible. Partant de ce constat amer, il a demandé aux établissements financiers et aux Assureurs de multiplier les efforts pour inculper la culture des assurances aux algériens.
En plus de son sous-développement chronique, le secteur des assurances en Algérie est en crise depuis 2020. Le chiffre d’affaires du secteur des assurances a reculé en 2020 à 136 milliards de dinars, contre 144 milliards en 2019, soit une baisse de 8 milliards de dinars, en raison notamment de la crise sanitaire de Covid-19. Le taux de pénétration du secteur demeure inférieur à 1% en Algérie. C’est l’un des taux les plus faibles à l’échelle africaine, fait remarquer à juste titre Aïmene Benabderrahmane.
Pour remédier à ce problème préjudiciable pour l’économie algérienne, Aiemene Benabderrahmane avait appelé à la du fin du mois de mars dernier à l’amélioration des prestations de services, à travers une plus grande diligence dans le traitement et le règlement des dossiers d’indemnisations des assurés, ainsi qu’une amélioration de la qualité de l’information mise à la disposition de la clientèle, au niveau des agences et des site internet des sociétés d’assurances.
Dans ce cadre, « l’accent doit être mis sur le processus de digitalisation qui doit être mené par chaque société d’assurance », car la digitalisation est devenue « une nécessité stratégique », permettant aux différentes sociétés de s’adapter aux nouveaux modes de distribution et de commercialisation (paiement en ligne, communication interactive), avait-t-il encore estimé à ce propos.
Malheureusement, jusqu’à aujourd’hui, aucun progrès notable n’a été enregistré par les assureurs algériens. L’Etat continue donc de subir à lui-seul les conséquences des additions salées des sinistres naturels qui se produisent dans le pays.
Notons enfin que le chiffre de 5 milliards de dollars ne comprend pas les dégâts matériels des feux de forêts ayant ravagé la Kabylie et 12 autres wilayas du pays en août 2021.
Ca vous dit quelque chose : 2602 ?
Ou sont les canadairs de la glorieuse armée algérienne? Le monde stupéfait s’est aperçu qu’elle en avait ZERO lors des incendies en kabylie au plus lord bilan de la méditerranée.La glorieuse ANP a envoyé 25 soldats cramer vif sans materiel pour eteindre les incendies.