Dans un précédent article, nous avions révélé l’implication de l’ex-ministre de la justice, Tayeb Louh, dans des affaires de trafic foncier au niveau de la wilaya de Mostaganem. Un scandale que tente d’étouffer le président de la Cour de Mostaganem qui avait exercé des pressions sur un juge d’instruction du tribunal de Sidi Ali pour protéger les « arrières » de Tayeb Louh.
Nous avons mené des investigations supplémentaires qui nous ont permis de corriger certaines de nos informations et obtenir d’autres détails sur ces scandales de foncier. Nous avons appris ainsi que l’actuel Wali de Mostaganem, Rabhi Mohamed Abdenour, n’a aucun lien de parenté avec Ali Haddad, le milliardaire déchu et enfermé à la prison d’El-Harrach. Selon plusieurs sources concordantes, ce wali n’entretiendrait aucun lien avec l’ex-ministre de la Justice, le sulfureux Tayeb Louh qui tente de se faire oublier pour échapper à la purge anti-corruption menée en ce moment en Algérie.
Nous avons appris également que le dossier traité par le tribunal de Sidi Ali concerne des terrains qui ont été attribués par l’APC de Sidi Lakhdar pour les aménager en des sites de camping afin d’accueillir les touristes aux bourses les plus modestes. Malheureusement, des terrains attribués à un entrepreneur privé en juillet 2017 ont été détournés de leur vocation et des villas ont été érigées sur une nouvelle extension qui a été réalisée au détriment des parcelles forestières publiques. La direction générale des Forêts alertent les services de la wilaya de Mostaganem et l’actuel Wali a décidé, en été 2018, de procéder à la démolition de ces constructions illicites. Un juge d’instruction s’est emparé de ce dossier pour diligenter des enquêtes et il semblerait que les personnes impliquées dans ce scandale sont des proches de l’entourage de l’ex-ministre de la Justice, Tayeb Louh. Nous poursuivons encore nos investigations et nous reviendrons prochainement sur ce dossier.
