Non, ce n’est vraiment pas une blague ni une Fake News. Ce mardi 21 avril, la Présidence de la République algérienne a fait une communication officielle sur une phrase ou une expression écrite totalement anodine et insignifiante. Oui, le monde vit une panique inédite dans l’histoire, les prix du pétrole chutent comme jamais auparavant dans l’histoire, les revenus de l’Algérie sont en danger et disparaissent petit à petit, nos stocks alimentaires s’épuisent dangereusement, un péril économique majeur guette l’Algérie et la Présidence algérienne trouve le temps nécessaire de communiquer sur une « phrase » ou « une expression » qu’elle nous invite à ne plus l’utiliser. C’est tout simplement irréel.
Oui, c’est le porte-parole officiel de la présidence de la République, Mohand Oussaid Belaid, qui a fait ce mardi une conférence de presse à Alger. Mais lors de cette conférence, la priorité la Présidence algérienne ne consistait pas à dévoiler à nos compatriotes une feuille de route pour nous rassurer sur les perspectives sombres de l’avenir de notre pays. Non, loin s’en faut. La priorité du porte-parole de notre Palais Présidentiel situé à El-Mouradia est d’expliquer aux Algériens et Algériennes, inquiets et effrayés par cette nouvelle conjoncture mondiale qui s’offre à eux à la veille du mois sacré du Ramadhan, le président Tebboune « avait ordonné à l’ensemble des départements ministériels et des institutions de l’Etat de cesser d’utiliser l’expression « sur orientations et sur instructions du président de la République » ! Ok, c’est génial !
En quoi cette décision fait avancer la situation économique, sociale et politique de notre pays ? En quoi permettra-t-elle de sauver nos emplois, de réduire la chute de notre pouvoir d’achat ou de stopper la saignée de nos revenus en devises ? En quoi cette brillante mesure et exceptionnelle annonce peut-elle remettre notre pays sur les rails du développement économique et social ? Seul le très intelligent Mohand Oussaid Belaid détient la réponse à ces questions existentielles et essentielles à la survie de notre chère patrie.
Il n’y a pas longtemps tu écrivais que tout aller très bien dans le reste du monde et qu’il n’y a qu’en Algérie qu’il y’avait des problème.
Aujourd’hui tu écris que le monde est en danger.
Tu as tellement raconté des balivernes que tu ne sais plus faire la part des choses. Mytho