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samedi, septembre 30, 2023

Le dernier Conseil des ministres remonte au 4 octobre dernier : le « vide » paralyse l’Algérie

L’Algérie est dangereusement immobile et paralysée en interne alors qu’elle fait face à des grosses difficultés économiques et politiques traversant l’une de ses pires épreuves de l’histoire contemporaine à la lumière du danger incarné par la crise sanitaire du COVID-19. Malgré cette urgence de trouver des solutions pour garantir la protection du pays, l’Etat algérien est plongé dans le vide depuis plus d’un mois à cause de l’hospitalisation de Tebboune à l’étranger à la suite de son infection au COVID-19. 

Le dernier Conseil des ministres qui a été organisé en Algérie remonte au 4… octobre dernier ! La dernière réunion du gouvernement pour plancher sur des dossiers sensibles remonte au… 14 octobre dernier. Et depuis, l’Algérie est totalement paralysée et aucun membre du gouvernement ne sait à quel saint doit-il se vouer au moment où le pays a besoin de dirigeants qui font preuve d’abnégation pour s’en sortir face à la crise de l’épidémie du COVID-19. Ni plan de relance, ni des mesures financières ou économiques concrètes pour soulager les salariés algériens face aux chocs de la crise du COVID-19, ni encore moins un accompagnement sérieux et efficace pour sauver les entreprises algériennes de la faillite, le gouvernement brille totalement par son impuissance à redresser le pays face aux enjeux de l’heure.

Sur le plan sanitaire, la situation est encore plus chaotique. Les hôpitaux sont saturés, le nombre des morts explose, le nombre des personnes contaminés est en constante augmentation au point d’atteindre des seuils vertigineuse. Face à cette menace, le pouvoir algérien peine à s’organiser et à adopter une stratégie rationnelle préférant multiplier les promesses et exercer des pressions sur les médecins des hôpitaux publics pour les empêcher de dévoiler amèrement la vérité atroce aux Algériennes et Algériens.

Ni confinement sérieux en vue, ni nouvelles dispositions de l’Etat d’Urgence, en l’absence du Président de la République parti se soigner à l’étranger, en Allemagne, l’un des pays les plus développés et puissants du monde, le peuple algérien est abandonné à son triste sort et doit faire preuve de débrouillardise pour éviter l’infection au COVID-19. Des tests de dépistage indisponibles, de l’oxygène médical en pénurie ou des moyens de protection qui arrivent au compte-gouttes, les autorités algériennes sont totalement incapables de permettre aux soignants du pays d’affronter l’une des pires épidémies de l’histoire contemporaine.

A cet attentisme national, il faut ajouter les divisions internes qui commencent à miner le régime algérien de l’intérieur. Des personnalités qui commencent à penser à leurs ambitions politiques, des ministres qui font cavalier seul, des hauts gradés de l’armée qui complotent ou des nouvelles alliances qui font et se défont, le régime algérien est déboussolé et peine à retrouver le sens des priorités depuis le départ brutal à l’étranger de Tebboune. Le Chef est absent depuis longtemps, pour combien de temps encore et qui sera le nouveau chef ? En attendant des réponses sérieuses, le pays tourne au ralenti et sa sécurité est exposée à tous les grands dangers.

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