Depuis quelques mois, le chef de l’Etat reçoit peu de monde. Mais les témoignages de ceux qui ont vu le président de la République ces dernière années sont encore trop rares. Un témoignage, celui de l’ambassadeur de Russie à Alger, vient rompre cette « habitude ».
S’il n’a pas donné trop de détails sur l’état de santé du chef de l’Etat, Igor Beliaïev, ambassadeur de Russie à Alger a révélé, dans une déclaration au site russe Spoutnik news, que la rencontre, en janvier dernier, entre Abdelaziz Bouteflika et une délégation russe avait duré une heure de temps et le chef de l’Etat « avait serré fermement » les mains des présents. «Fin janvier, j’ai assisté à une rencontre de la délégation russe conduite par le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev avec le Président Bouteflika. La rencontre a duré près d’une heure et l’ambiance a été très amicale. Nous avons discuté de la situation régionale et des relations bilatérales. Le Président algérien aime notre pays, notre culture, il connaît les œuvres des célèbres écrivains russes. Et les entretiens se sont ainsi tenus dans une ambiance très chaleureuse. Au moment de nous séparer, le Président nous a fermement serré la main à tous», a témoigné l’ambassadeur.
Igor Beliaïev est également revenu sur les raisons de la coopération militaire entre son pays et l’Algérie. «Des foyers terroristes se sont formés dans de nombreuses région du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord en raison de la politique irréfléchie de certains pays qui cherchent à renverser les régimes qui ne leurs conviennent pas. Les terroristes migrent d’une région à une autre et présentent une menace pour la sécurité de l’Algérie et de la Russie. Voilà pourquoi nos deux pays luttent ensemble contre le terrorisme. L’Algérie a rejoint la base des données sur les terroristes élaborée par le Service fédéral de sécurité russe (FSB)», a rappelé le diplomate.