Après les voitures, le gouvernement veut s’attaquer aux pièces de rechange. Les autorités s’apprêtent désormais à obliger les importateurs de pièces de rechanges à monter des usines de montage en Algérie sous peine de voir leur autorisation retirée.
Le gouvernement est sur le point de mettre en place un cahier des charges destiné aux constructeurs des pièces de rechange. En attendant, les autorités comptent exploiter les ressources existantes pour amener les « constructeurs » automobiles à fabriquer une partie des composants destinés au montage de véhicules. C’est notamment le cas des pièces métalliques et de la tôlerie. Cela sera possible notamment avec l’entrée en production de la nouvelle unité de l’usine de sidérurgie d’El-Hadjar. L’acier qui y sera produit sera destiné essentiellement à la tôlerie automobile et d’autres industries, notamment les appareils électroménagers. A la tôlerie, s’ajoutera la production de peintures spéciales destinées à l’industrie automobile.
Ces efforts, conjugués à ceux du montage de certaines pièces de rechange et de l’industrie du verre, pourraient amener les « constructeurs » automobiles à réduire les coûts de production. Ce qu baissera automatiquement les prix de leurs voitures. Mais le gouvernement ne se donne pour cela aucun délai précis !