18.9 C
Alger
mardi, avril 23, 2024

L’Algérie très fragile face aux cybermenaces et sa stabilité ou sa sécurité nationale en danger

Les cybermenaces peuvent provoquer de grands dangers en Algérie qui figurent parmi les pays africains les plus fragiles, nous apprend un important rapport international qui met en valeur les insuffisances de l’Algérie face aux menaces de cyber-sécurité.  Ce rapport a été établi par la Global Initiative Against Transnational Organized Crime, à savoir l’Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée, parfois abrégée en Initiative mondiale, qui est une organisation non gouvernementale internationale dont le siège est à Genève. 

Global Initiative Against Transnational Organized Crime est une organisation indépendante de la société civile, dont le siège est à Genève, en Suisse, avec un conseil consultatif de haut niveau. Les membres de son réseau comprennent d’éminents praticiens de l’application de la loi, de la gouvernance et du développement qui se consacrent à la recherche de stratégies et de réponses nouvelles et innovantes face au crime organisé.

Dans son rapport « The downsides of digital revolution: Confronting Africa’s evolving cyber threats », cette ONG indique que l’Afrique est actuellement sous la menace de quatre grandes catégories de dangers que favorise le développement d’un numérique mal maîtrisé. Elles sont susceptibles d’avoir un effet croissant sur les conflits, la paix et la sécurité en Afrique si le virage numérique n’est pas négocié convenablement.

Il s’agit du crime organisé qui s’appuie de plus en plus sur le numérique pour améliorer ses activités, les diversifier ; le sabotage des infrastructures critiques qui comprend les tentatives d’affaiblir ou de détruire les infrastructures, le matériel ou les systèmes nationaux, gouvernementaux ou militaires, de pénétrer le secteur financier, le secteur de l’énergie à travers l’Afrique ; le cyberespionnage et les tentatives de pénétration de système pour extraire des informations sensibles ; l’innovation dans les conflits armés ou l’utilisation de la technologie numérique pour faciliter la violence organisée, comme la prolifération de fausses nouvelles sur les réseaux sociaux pour susciter un mouvement de foule ou le déploiement de véhicules aériens sans pilote.

Selon ce rapport, l’Algérie est grandement exposée à ces cybermenaces. Pis encore, avec l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Egypte ou le Kenya, l’Algérie est l’un des pays qui subit le nombre le plus élevé de cybermenaces, explique ce rapport international. Entre 2020 et 2021, l’Algérie aurait subi, d’après ce rapport, entre 50 et 100 millions diverses cybermenaces, à savoir des tentatives malveillantes destinées à perturber un système informatique ou un réseau en volant des données ou en accédant à des fichiers non autorisés.

L’Algérie devrait adopter des mesures très urgentes pour améliorer son niveau de sécurité et de protection contre les cybermenaces. Parmi les recommandations énumérées par Global Initiative Against Transnational Organized Crime, figurent, entre autres, une plus grande sensibilisation des acteurs publics et privés aux question de sécurité numérique, le développement d’une main-d’œuvre qualifiée, l’amélioration du cadre réglementaire et technique, davantage de coopération sur les plans international et régional. Dans le cas contraire, l’Algérie pourrait faire des malheureux pays africains qui vont rater les 180 milliards $ que l’économie numérique a le potentiel de générer pour le produit intérieur brut d’ici 2030, d’après Google et la Société financière internationale (SFI), prévient le site We Are Tech .

 

dernières nouvelles
Actualités