Un rapport mondial du Fonds Monétaire International (FMI) a dévoilé que l’Algérie est l’un des rares pays de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient qui n’aide pas financièrement ses entreprises nationales face à la crise économique née dans le sillage de la pandémie du COVID-19.
Dans son rapport sur les perspectives économiques régionales du mois d’octobre 2020, un rapport qui explore les conséquences désastreuses de la pandémie du COVID-19 sur la situation économique de la région Afrique du Nord, Moyen-Orient et les pays de l’Asie centrale, le FMI a publié des tableaux qui résument parfaitement les mesures budgétaires et économiques adoptées par les pays de ces régions face aux chocs économiques suscités par la pandémie du COVID-19.
Et dans le chapitre de la mise en place de prêts à taux bonifiés pour les PME, les entreprises des secteurs fortement touchés et les ménages à faibles revenus, l’Algérie brille totalement par son absence parce que l’Etat algérien n’a pas sorti le moindre centime de ses caisses pour soutenir ces catégories de la société algérienne. Plusieurs autres pays comme l’Arabie saoudite, Arménie, Bahreïn, Égypte, Émirats arabes unis, Iran, Koweït, Ouzbékistan, Qatar et Tunisie ont élaboré des politiques efficaces et prometteuses pour offrir des aides financières aux entreprises les plus touchées par les effets de la crise ou pour compenser les pertes des travailleurs lesquels ont été privés de salaires pendant cette période de pandémie.
Certains petits pays très modestes ont été beaucoup plus attentifs aux intérêts de leur tissu économique que l’Algérie. A titre d’exemple, l’Arménie un pays de moins de 3 millions d’habitants et dont la richesse nationale ne dépasse les 13 milliards de dollars, ou la Géorgie un pays de moins de 4 millions d’habitants avec une richesse nationale estimée à moins de 18 milliards de dollars, ont procédé à mise en place d’accords de prise en pension, apport de liquidités pour l’octroi des crédits et les garanties de prêts, et réduction du coût du refinancement de leurs entreprises nationales.
Soulignons enfin que l’Algérie ne fait même pas partie des pays qui ont procédé à l’injection de liquidités dans le système bancaire pour faire face à des crises de liquidités ou l’effondrement du système financier avec le risque élevé des faillites des banques. Cette dispositif a été prise en Arabie saoudite, Arménie, Émirats arabes unis, Géorgie, Jordanie, Maroc, Ouzbékistan, Qatar, Tadjikistan et Tunisie.
Ce qui prouve bien que le pays est gouverné pas un groupe totalement inculte et inept à toute gestion économique ! Leur arrivée au pouvoir venant d’un simple agit d’associations et non pas de capacités ou de mérite.