La situation en Algérie a figuré au menu du Conseil des Ministres du gouvernement français qui s’est déroulé hier mercredi à Paris. Une source diplomatique française a révélé cette information capitale à la radio RFI pour expliquer que les manifestations populaires en Algérie préoccupent également les autorités françaises.
Quel regard porte alors Paris sur cette contestation naissante ? De source diplomatique, on dit avoir conscience de l’importance de ce mouvement social. « Sans pour autant perdre de vue la puissance du FLN et le soutien populaire qui demeure envers le président Bouteflika », dit-on à l’Elysée, d’après les informations révélées par RFI.
Ces mêmes informations indiquent que la France entend donc adopter une position plutôt prudente sans céder au catastrophisme, précise-t-on, sous-entendu : rien ne justifie pour l’heure la crainte d’une augmentation des flux migratoires. Soulignons enfin que le Président français, Emmanuel Macron, a appelé au téléphone l’ambassadeur français à Alger pour lui demander de venir en urgence à Paris et de s’entretenir avec le chef de diplomatie française pour l’informer de tous les dessous et risques de l’évolution de la situation politique en Algérie.